Dernière minute pour réserver votre place ! Le 16 décembre, un débat sur le Linceul de Turin aura lieu au théâtre Saint-Léon à Paris. Un face-à-face entre experts et sceptiques permettront d'explorer l'authenticité et les mystères de cette relique emblématique. Interview d'Olivier Bonnassies, experts et défenseurs de l’authenticité du Linceul.
Le Linceul de Turin, connu pour être le tissu qui a enveloppé le corps de Jésus-Christ, continue de susciter fascination et controverse. Des milliers de fidèles et de chercheurs se sont penchés sur cette relique au fil des siècles, afin de dévoiler l'origine et la signification. Ce linceul porte des traces de sang et une image qui rappelle la figure d'un homme supplicié, associée aux événements de la Passion.
Olivier Bonnassies : Oui, on assiste aujourd’hui à un phénomène massif et global partout et pas seulement sur le Linceul : la connaissance progresse à une vitesse folle, dans tous les domaines, grâce au développement de la science et du savoir. Internet et les moyens modernes de communication permettent de diffuser toutes ces informations inédites, d’échanger à leur sujet et de valider, dans le temps, tous les acquis. Dès lors, bon nombre de questions sont de moins en moins indéterminées et des certitudes nouvelles apparaissent. C’est un peu comme quand la marée descend ou quand le brouillard se dissipe : un paysage inattendu se dévoile, de plus en plus clairement. Et avec Tristan Casabianca, grand spécialiste du Linceul qui vient encore de publier un bel article le 7 décembre 2024 dans la revue de référence Theology & science, nous essayerons de bien montrer le 16 décembre prochain que tout converge vers la certitude que le Linceul ne peut s’expliquer que par la Passion et de la Résurrection du Christ.
O.B. : Par la progression de la connaissance, justement. Jusqu’au XIXème siècle, le Linceul de Turin était vénéré comme une des reliques du Christ, mais on n’y prêtait pas beaucoup d’attention. Mais, en 1898, la première photographie réalisée sur le Linceul montre que l’image très ténue qu’on perçoit à peine est en fait l’équivalent d’un négatif photographique et cela crée un premier choc. En 1902, Paul Vignon, de l’Académie des sciences française, affirme que l’image contient une information 3D, ce qui est aussi tout à fait unique et sera confirmé plus tard. Dans les années 1970, le linge est examiné et on découvre que la brûlure du lin est extrêmement superficielle, ce qui est également sidérant et rend cette image quasiment impossible à reproduire ; et l’étude se poursuit avec quantité d’autres éléments scientifiques analysés qui convergent et contribuent à démontrer 3 choses :
1°/ l’image sur ce linge est absolument singulière et jamais vue
2°/ elle est inexplicable en l’état actuel de la science du XXIème siècle
3°/ elle est absolument inconcevable par quiconque au Moyen-âge ou avant.
Or si on raisonne correctement, à un effet singulier, inexplicable et inconcevable doit nécessairement correspondre une cause qui soit elle aussi absolument singulière.
O.B. : Notre but n’est pas de gagner le débat sur un malentendu, mais de mettre à jour la vérité autant que possible, pour permettre au grand public de se faire une idée sérieuse de l’état de la question : il faut pour cela que le débat soit aussi profond et documenté que possible. C’est pour cela que j’ai sollicité Tristan Casabianca, qui est selon moi actuellement le meilleur spécialiste francophone de la question, de participer à ce débat avec moi. Et ensemble, nous avons décidé de communiquer tous les slides de notre présentation et tous nos arguments à nos contradicteurs une semaine à l’avance pour qu’ils aient le temps d’en parler avec les objecteurs les plus connus avec qui ils sont en contact pour essayer de trouver les meilleures réponses. De cette manière, le débat sera plus profond et plus intéressant. Mais honnêtement, je pense que cela va être dur pour eux, car plus je travaille le sujet à partir des éléments que Tristan me communique, plus je suis convaincu que c’est imparable.
O.B. : Nous y allons de manière très tranquille parce que nous ne craignons pas la vérité. D’ailleurs, que le Linceul soit ou non établi comme une preuve de la Passion et de la Résurrection du Christ n’est pas une chose essentielle pour la crédibilité de notre foi puisqu’il existe 1000 autres raisons de croire au Christ, dont certaines sont bien plus fondamentales. Mais il faut noter que ce n’est pas le cas pour les athées, car dans leur situation, il n’est logiquement pas possible d’admettre l’authenticité du Linceul et de rester athée. Voilà pourquoi sur ces sujets les contradicteurs sont obligés de chercher et de donner crédit à toutes les explications alternatives imaginables, aussi irrationnelles, fantaisistes et « désespérées » soient-elles.
O.B. : Oui car la démarche apologétique, qui consiste littéralement en la justification et la défense de la foi chrétienne et qui est ancrée dans la plus ancienne tradition de l’Eglise, connait aujourd’hui un regain d’intérêt du fait de cette formidable progression de la connaissance. Trois domaines peuvent être signalés : le domaine de la science, qui conclue de plus en plus fermement sur quelques points décisifs concernant les preuves de l’existence de Dieu ; le domaine des 1000 raisons de croire au Christ qui apparaissent plus claires et plus fortes que jamais, et le Linceul en fait partie ; et le domaine des objections au Christianisme, athées, juives, musulmanes ou autres, qui apparaissent de moins en moins tenables au fur et à mesure que l’on creuse les dossiers. Nous sommes engagés sur tous ces sujets avec l’Association Marie de Nazareth parce que nous pensons que le projet des « 1000 raisons de croire » peut avoir un gros impact pour répondre au défi du relativisme, qui crée beaucoup de confusion, et qui est, selon les trois derniers papes, le principal problème de notre époque. Rendez-vous donc lundi 16 décembre pour une recherche de vérité sur le fascinant sujet du Linceul de Turin !
L’Association Marie de Nazareth organise un débat exceptionnel le lundi 16 décembre au théâtre Saint-Léon, situé au 11 Place du Cardinal Amette, 75015 Paris. Cet événement mettra en lumière des perspectives croisées, entre les partisans de l’authenticité du Suaire et ceux qui en doutent.
À partir de 19h30, le public pourra assister à un face-à-face animé : Olivier Bonnassies et Tristan Casabianca, experts et défenseurs de l’authenticité du Linceul, seront confrontés à Absinners et Benjamin Driquez, qui présentent des arguments sceptiques.
Pour participer à cet événement, une inscription est nécessaire. Pour réserver votre place, sélectionnez le tarif donateur puis appliquez le code promotionnel "DJVYCZ" dans la billetterie. Pour confirmer votre présence et celle de vos accompagnateurs, merci d’envoyer un mail à france.andrieux@mariedenazareth.com.