Le premier point clair est que ces textes ont été écrits par des contemporains du Christ. Saint Luc insiste dans l’introduction de son Évangile (Lc 1) sur les témoins oculaires qu’il a rencontré, pour tout vérifier, alors que d’autres Évangiles, assurément Matthieu et Marc, ont déjà été écrits.
On sait notamment que les lettres de Saint Paul en particulier sont publiées entre 48 et 60 après Jésus Christ et il écrit des choses comme celles-là :
« Le Christ est mort pour nos péchés selon les Écritures, il a été mis au tombeau, il est ressuscité le troisième jour selon les Écritures, il est apparu à Céphas, puis aux Douze. Ensuite, il est apparu à plus de 500 frères à la fois - la plupart d'entre eux demeurent jusqu'à présent et quelques-uns se sont endormis - ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres. Et, en tout dernier lieu, il m'est apparu à moi aussi, comme à l'avorton ». (1 Co 15, 3-8)
On ne peut bien sûr pas écrire un texte comme celui là si on court le risque d’être démenti …
Beaucoup de ces gens-là ont donné leur vie pour attester la vérité de ces témoignages. Tous les Apôtres ont subi le martyrs, les 19 premiers Papes sont morts martyrs, et aussi des multitudes d’Évêques et de disciples. Or on ne meurt pas pour ce qu’on sait être un mensonge.
« Je crois des témoins qui se font égorger » (Blaise Pascal).
Le troisième point clé est que la diffusion a été internationale & immédiate ce qui en fait de très loin et sans comparaison le texte le mieux conservé du monde antique.
Pour la plupart des textes anciens, on n’a que quelques copies manuscrites : 8 ex. pour Hérodote, 10 ex. Guerre des Gaules, quelques dizaines maximum pour les autres / etc. et ces copies sont éloignées de 7, 8 ou 10 siècles des originaux, mais personnes ne remet en cause ces textes.
Pour le Nouveau Testament, du fait de la diffusion immédiate et dans toutes les Eglises de ces textes, on a 5.000 manuscrits grecs, 10.000 manuscrits latins, 9.000 en d’autres langues et plus de 36.000 citations de ces textes dans les écrits des Pères de l’Eglise et de leurs contemporains.
Aucun texte antique ne présente historiquement et scientifiquement de telles garanties de fiabilité et de conservation.
Pour approfondir :