Heidi Baker : « Sans Jésus, je ne pourrais pas faire ma mission humanitaire »
24 mars 2025

Heidi Baker, missionnaire et visionnaire engagée, s’appuie sur l’amour de Jésus pour transformer des vies brisées depuis cinquante ans. Cette Américaine née en 1959 et immigrée au Mozambique revient sur sa conversion, son appel à la charité et ses défis avec son association Iris Global. Découvrez un extrait de l'interview que Heidi Baker a accordé en exclusivité à 1000 raisons de croire...

Comment Jésus est-il entré dans votre vie ? 

Heidi Baker : Tout a commencé lorsque j’étais étudiante dans le cadre du programme American Field Service. À 16 ans, je travaillais dans une réserve amérindienne des Choctaws au Mississippi. Un jour, on m’a invitée à une réunion de réveil. J’étais curieuse de voir de quoi il s’agissait, alors j’y suis allée. Pour la première fois de ma vie, j’ai entendu l’Évangile. Je me suis agenouillée devant l’autel, j’ai levé les mains et j’ai commencé à prier. Je savais que j’avais besoin d’être sauvée. Le lendemain soir, je suis allée dans une autre église où l’on parlait de l’Esprit Saint. De nouveau, la puissance de Dieu m’a frappée. Tout est devenu noir comme jamais, puis une lumière a explosé. Je me rappelle être tombée au sol et avoir commencé à parler dans d’autres langues que je ne connaissais pas. Maintenant, je sais que ce sont des langues célestes. J’étais remplie de l’Esprit Saint. J’ai été baptisée cette nuit-là et j’ai vécu une deuxième naissance. Cinquante ans plus tard, je suis toujours follement amoureuse de Jésus. Il a gagné mon cœur et je suis tellement reconnaissante de le connaître comme mon Seigneur et mon Sauveur…

Un jour, il vous a adressé un message…

Oui ! J’étais à l’église quand le Seigneur s’est adressé à moi directement : « Tu es appelée à être missionnaire en Afrique, en Asie et en Angleterre. » Ce jour-là, j’ai dit oui au Seigneur et tout a changé pour moi. J’ai fini l’université, puis j’ai rencontré mon époux, Rolland, en 1979. J’avais vingt ans. Rolland est un missionnaire de la troisième génération qui est né et a grandi en Chine. 

C’est avec lui que votre aventure missionnaire a débuté… 

Exactement. L’année suivante, mon mari et moi fondions notre association missionnaire : Iris Global. En 1985, nous avons été tous les deux ordonnés après avoir terminé une licence et une maîtrise à l’université des études bibliques. Puis, avec nos deux jeunes enfants, nous avons quitté les États-Unis pour nous installer en Asie, conformément au message du Christ. À Hong Kong, nous avons choisi l’un des quartiers les plus défavorisés pour nous installer dans un immeuble sombre, au neuvième étage. Nous sommes restés douze ans en Asie, et je peux vous dire qu’en tant que missionnaire j’ai vu Dieu faire des miracles. 

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Rappelons aussi que, depuis 1995, vous êtes installés au Mozambique…

À l’époque, c’était le pays le plus pauvre du monde, et Dieu nous y a appelés. Je me rappelle que, deux jours après notre arrivée, on a pris en charge un orphelinat délabré avec 80 enfants. La nourriture était rare, les quartiers d’habitation étaient austères et les soins médicaux quasi absents. Les abus physiques et sexuels étaient fréquents. La situation semblait désespérée sans une intervention divine… Ma vocation était mise à l’épreuve. J’étais prête à abandonner lorsque j’ai vu le visage de Jésus dans une vision : cela m’a donné une force surnaturelle. Aujourd’hui, l’orphelinat est responsable des soins quotidiens de plus de 600 enfants.

Comment gardez-vous espoir ?

Grâce à la foi ! Mon cœur a été conquis par le Seigneur. Sans Jésus, je ne pourrais pas faire ma mission humanitaire avec mes seules forces. Il est notre source et notre vie. C’est lui qui met l’amour et la compassion dans nos cœurs. Le désir de donner sa vie pour les autres vient de Dieu. Ma foi est au centre de tout ce que je fais et de tout ce que nous faisons en tant qu’association humanitaire. Sans elle, il est impossible de plaire à Dieu. 

La charité a-t-elle un avenir selon vous ?

Si chaque croyant s’arrêtait pour quelqu’un dans le besoin, alors il n’y aurait plus d’orphelins sur la planète. Tous les enfants trouveraient un foyer aimant. Il n’y aurait plus de famine… Oui, j’ai foi en cela, je crois que les yeux et les oreilles s’ouvriront et que nous serons les mains de Dieu sur cette terre. J’ai le désir de voir les enfants de Dieu s’entendre les uns avec les autres, faire tomber les barrières et abandonner toute forme d’hostilité pour enfin se respecter, se valoriser et collaborer.

Propos recueillis par Octavie Pareeag

Retrouvez l'intégralité de cet article dans le septième numéro du magazine 1000 raisons de croire. Cliquez ci-dessous pour vous abonner. 

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