Les 5 raisons de croire de Cécilia Attias
24 juin 2024

Cécilia Attias, ancienne Première dame, se laisse guider par ses valeurs et sa liberté. Maman comblée, elle a posé ses bagages à New York, où elle vit pleinement sa relation avec Dieu et sa vie philanthropique. Portrait d’une femme déterminée, engagée et animée par ses convictions.


1 - Un monde invisible et paisible

Ma maman était extrêmement croyante et pratiquante et cela m’a toujours confortée dans mon cheminement vers la foi. (...) Aujourd’hui, à 66 ans, plus j’avance et plus je crois en Dieu. Cette conviction s’est révélée à moi depuis le décès de ma mère. Lorsqu’elle est partie, j’ai remarqué que son corps était présent mais était devenu une enveloppe vide. Pour moi, c’était une révélation et une preuve que l’âme existe et qu’il y a autre chose après la vie. Ce n’est peut-être pas le paradis qu’on imagine, mais il existe un monde invisible et paisible.


2 - Je crois aux signes

J’ai souvent des signes. Ma mère me guide et continue à me conforter dans ma foi. (...) Parfois, ces signes sont subtils et sont vécus par un membre de ma famille. Par exemple, un jour, ma fille aînée a eu un accident de voiture à Londres. Elle m’a raconté avoir vu le visage de ma mère et avoir ressenti sa présence et sa protection. À ce moment, ma fille savait au fond d’elle que rien ne pouvait lui arriver. C’est ce genre de choses qui me fait croire aux signes, à l’au-delà et à Dieu.


3 - L’art comme œuvre de Dieu 

Il y a un exemple dans l’art qui est très probant et qui démontre bien l’œuvre de Dieu : la vie de Mozart. C’était un sale gosse insupportable, comme le décrit Pierre-Petit dans son ouvrage dédié à ce virtuose, mais il écrivait de la musique sans même s’en rendre compte : il y a clairement quelque chose de divin chez cet homme. (...) Nous sommes la preuve qu’il y a quelque chose d’autre. Par le biais de nos créations, de nos pensées, de tout ce que nous faisons, nous sommes des expressions divines. 


4 - La foi est omniprésente

Je pense qu’on peut travailler et être catholique. On peut donner de soi et garder sa foi. On peut la garder silencieuse, discrète ou la dévoiler, mais la foi est là. Je ne revendique pas ma foi et je ne la cache pas. Elle fait partie de moi, c’est un fait. Mon entourage le sait sans que je lui dise et cela n’interfère pas dans mon travail ou même dans les questions que mes interlocuteurs peuvent me poser. Les gens le savent et c’est tout. Par ailleurs, cette connexion à Dieu, je la nourris chaque jour en priant, avant de me coucher et une ou deux fois dans la journée. Je ne me rends pas dans une église pour demander, je rentre pour remercier. Je suis toujours dans la gratitude, car j’ai de la chance d’avoir cette foi. 


5 - Un seul Dieu pour tous

Comme chaque année, j’ai fait le Carême pendant 40 jours, puis je suis allée à la messe pour la fête de Pâques à New York. C’était vraiment très fort et intense. Les églises étaient pleines et il y avait même des fidèles à l’extérieur. Je vis dans un pays où il n’y a aucun problème avec la foi. Ici, personne ne vous critiquera, car il y a beaucoup de tolérance. À New York, certaines synagogues sont à côté des églises, c’est comme une forme de cohabitation. C’est peut-être plus rare en France, où l’on sépare souvent les religions. Mais je pense que nous avons un seul Dieu pour tous.

Propos recueillis par Octavie Pareeag

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