À 35 ans, Alberto Maalouf affirme sans complexe ses deux vocations : scientifique et chrétien. Ce médecin urgentiste spécialisé dans la réanimation se dévoue corps et âme aux autres et à Dieu. Quand il n’est pas en milieu hospitalier, il s’occupe de son association Notre-Dame Mère de la Lumière. Aujourd’hui, ce Libanais nous confie les épreuves qui l’ont mené sur le chemin du Christ et son pèlerinage à Medjugorje. Un témoignage poignant de l’intellect à la foi.
Avant, j’avais besoin de voir et de comprendre pour croire. Mais un jour, j’ai rencontré le Christ et tout a changé. Lorsque j’étais en troisième année de médecine, j’ai été diagnostiqué d’une pathologie thyroïdienne. C’est une maladie génétique dans ma famille. Je suis entré dans une phase de révolte, j’en voulais à tout le monde. Mon père a entendu parler de Medjugorje, un lieu de pèlerinage en Bosnie-Herzégovine. Il souhaitait m’y emmener pendant les vacances de Noël, mais j’ai refusé. À la veille du départ, j’ai reçu un signe du Ciel (...) : « Tu es invité là-bas. Ta vie va changer. » C’était si fort dans mon cœur que ça m’a déstabilisé et j’ai changé d’avis : j’ai décidé de partir à Medjugorje.
Quand je suis arrivé sur place, j’ai ressenti dans mon cœur une grande paix, si intense que mes peurs et mes inquiétudes vis-à-vis de ma santé se sont évaporées. Pendant ce voyage, (...) j’ai ouvert mon cœur et j’ai senti physiquement ma guérison. J’avais l’impression qu’une personne me prenait dans ses bras. Je pense que l’on peut voir des miracles, des signes, mais cela ne suffit pas : Dieu veut un engagement avec le cœur.
L’une des étapes les plus importantes dans ma vie est ma confession. Toujours à Medjugorje, je me suis présenté avec mon père devant les confessionnaux classés par nationalités. (...) J’ai senti que le Christ n’était pas là pour me juger, mais pour me sauver. J’ai donc déposé mes péchés à genoux devant le prêtre qui m’a donné le pardon au nom du Seigneur. Je me suis effondré en larmes et j’ai ressenti un grand amour. J’ai su qu’on m’aimait sans limite, malgré tous mes défauts et mes péchés. Je ne portais plus un lourd fardeau sur mes épaules, je me sentais libre et aimé. Ce jour-là, le Christ m’a sauvé.
Cette rencontre avec Dieu a donné un sens à ma vie. Et depuis, au quotidien, je prie tous les jours. En tant que médecin, j’aime donner un sens scientifique à ce que je vis, et la prière est mon oxygène de vie. On ne voit pas l’oxygène, mais il est vital, comme un acte de foi. Si je n’inspire plus, si je n’expire plus, alors je ne vis plus. Et donc la prière, pour moi, c’est ma respiration (...)
Cela fait 15 ans que j’ai reçu ma guérison et, depuis, la présence de Dieu ne m’a jamais quitté. Je dirais même qu’elle fait partie de moi. Elle a accompli des merveilles au niveau de ma santé tant spirituelle que psychologique. Je me sens libre grâce à Dieu. La providence est l’une des raisons de croire en Dieu. Elle nous permet de nous rendre compte à quel point Dieu s’occupe de nous sur tous les plans. (...)
Propos recueillis par Octavie Pareeag
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