présentent à peine un timide duvet de moissons qui viennent de percer, un fin voile de verdure qui annonce la promesse du pain à venir, mais une promesse vraiment à peine perceptible. Il y a encore, à l’ombre [...] fille est en train de tirer de l’eau à un puits. « Paix à toi, fillette, dit Jésus en s’arrêtant à la limite de la haie qui a un passage pour la circulation. – Paix à toi. Que veux-tu ? – Un renseignement [...] Le hasard t’a conduit chez moi après que je t’ai cherché à Naïm et à Cana à trois reprises. Deux fois, mon mari était présent lui aussi. Il te cherchait, malgré la souffrance qu’il éprouvait à se déplacer
pente jusqu’à la vallée, jusqu’à la route. Elle était sur les murs, et même sur les terrasses près des murs. Elle s’étendait à perte de vue. Je m’en suis rendu compte quand le soleil a commencé à se voiler [...] c’était comme à présent, et je ne pouvais voir… » En effet, Jérusalem fait penser à un mirage qui tremble au loin. L’excès de lumière la voile à qui veut la voir, et Jean reprend : « A d’autres heures [...] maintenant qu’il en a posé une ? Ne sais-tu pas qu’il veut que personne ne vienne à l’endroit où fut déposé le Seigneur ? » Je dis la vérité en affirmant que, toute à ma peine d’assister à la déposition de
chemin deux scribes qui tiennent à se faire reconnaître. Il y a celui dont le petit-fils a été guéri, à Tarichée, le jour de la première multiplication des pains, et l’autre qui a nourri la foule au pied du [...] me suis jeté à l’eau. J’ai nagé pour revenir à Tarichée et de là par la rive, puis j’ai franchi le pont et je t’ai suivi. Je suis resté caché dans le fossé près de la maison, prêt à venir à ton aide, au [...] faiblesse de malade. Ce dernier a dit ce qu’il a vu. Le grand Jean, bien des années après l’événement, a raconté ce qu’il savait et, avec un fin enchaînement des lieux et des faits, a révélé, non sans malice