Cathédrale Notre Dame de l’Assomption
L’Assomption est un mystère particulièrement aimé au Chili, de sorte que beaucoup de femmes le portent comme prénom.
Ce sanctuaire a été fondé en 1880 et diffuse l’écho de Lourdes. Il est devenu le Centre national de la dévotion de l’Immaculée. Une nouvelle église a été consacrée le 25 mars 1958.
Le 8 décembre et le 11 février, on compte plus de 30000 pèlerins.
Notre Dame de Lourdes est très aimée au Chili, et beaucoup de familles ont une grotte de Lourdes.
Notre Dame du Carmel
Depuis 1821, on vénère dans cette église Notre Dame du Carmel.
Et en 1913, la statue de Notre Dame du Carmel est restée complètement indemne dans sa niche réduite en miettes par une explosion criminelle à la dynamite. Le réformateur du Carmel aimait à dire que « le cœur ne peut se satisfaire de rien moins que de Dieu » (1).
La statue qui reste indemne quand tout s’effondre, c’est un signe adressé aux hommes pour les inviter à s’attacher au bien qui demeure en vie éternelle.
(1) Jean de la Croix, cantique spirituel, strophe 34, commentaire.
Santiago : Notre Dame du bon secours
C’est la seule église qui ait échappé aux tremblements de terre de 1647 et de 1730. Elle est donc un témoin de l’architecture coloniale espagnole.
Elle était la protectrice du royaume. Personne ne sortait de la ville sans l’avoir invoqué et personne ne revenait sans la remercier.
Santiago : Notre Dame de la Merci
Ce sanctuaire garde le souvenir de grandes prières exaucées, notamment en situation de guerre et de sécheresse.
Santiago : Notre Dame du Chili
Sur une colline, dans le quartier San Cristòbal de la ville de Santiago, fut inaugurée une grande statue de l’Immaculée : elle est haute de 14 mètres et pèse 36 tonnes, c’est l’une des plus grandes statues du monde.
La première pierre du piédestal a été posée le 8 décembre 1904, pour le cinquantenaire du dogme de l’Immaculée conception.
L’inauguration a eu lieu le 16 avril 1908. Des milliers de personnes sont alors venues.
Aujourd’hui, quiconque passe en ce lieu peut se demander :
« Qui est celle-ci qui se lève comme l’aurore, belle comme la lune, brillante comme le soleil, étonnante comme une armée rangée en bataille ? »
(Ct 6, 10)
Et, avec une joie émue et un soulèvement de gratitude, on peut dire :
« C’est Marie, l’aurore de notre vie, le soleil de nos journées, la lune de nos nuits, le paladin de notre grandeur nationale et de notre foi de chrétien. »