« Je te rends grâce, YHWH, de tout mon cœur,
j'énonce toutes tes merveilles,
j'exulte et me réjouis en toi,
je joue pour ton nom, Très-Haut. » (Ps 9,2)
Avec le magistère :
« Sa miséricorde infinie nous a sauvés. Pour racheter l'humanité, il a librement donné son Fils unique. Comment ne pas lui rendre grâce ? L'histoire est illuminée et guidée par l'événement incomparable de la rédemption : Dieu, riche de miséricorde, a répandu sur chaque être humain sa bonté infinie, à travers le sacrifice du Christ. Comment manifester de façon appropriée notre reconnaissance ? »
(Pape Jean Paul II, Audience générale du 31.03.99)
« La grande tentation qui est toujours aux aguets, lorsque l'on accomplit des oeuvres pour le Seigneur, est celle de se placer soi-même au centre, en se sentant comme les créditeurs de Dieu. David, en revanche, attribue tout au Seigneur. Ce n'est pas l'homme, avec son intelligence et sa force, qui est le premier artisan de ce qui a été réalisé, mais Dieu lui-même. »
(Pape Jean Paul II, Audience générale du 6 juin 01)
Avec les saints :
« Il nous faut faire grande attention, si l'ennemi nous élève, de nous abaisser en faisant le compte de nos péchés et de nos misères ; s'il nous abaisse et nous déprime, de nous élever, grâce à une foi véritable et à l'espérance dans le Seigneur en énumérant les bienfaits reçus. »
(St Ignace de Loyola, Lettres à des femmes de son temps, DDB, Bruges, 1964, Tome II, p. 51)
« Grand Dieu, vous m'avez fait de rien, c'est de vous que je tiens tout bien, vous seul êtes tout mon soutien. Deo gratias.
C'est de vous que vient ma santé, ma fortune et prospérité, et toute ma félicité. Deo gratias.
Si j'ai de l'éducation, si je suis ma vocation, c'est par votre protection. Deo gratias.
Si j'ai reçu quelqu'autre don, si j'ai surmonté le démon, c'est en vertu de votre Nom. Deo gratias.
Quelle est la joie et la douceur que quelquefois goûte mon cœur ? C'est l'effet de votre faveur. Deo gratias. »
(St Louis Marie de Montfort, Cantique 27)
Avec la Vierge Marie :
« Le Magnificat est la seule prière et le seul ouvrage que la Vierge ait composé, ou plutôt que Jésus a fait en elle, car il parlait par sa bouche. C'est le plus grand sacrifice de louange que Dieu ait reçu dans la loi de grâce. C'est d'un côté le plus humble et le plus reconnaissant, et de l'autre le plus sublime et le plus relevé de tous les cantiques, il y a dans ce cantique des mystères si grands et si cachés, que les anges ignorent. »
(St Louis Marie de Montfort, Traité de la vraie dévotion § 256)
Extraits de :
F. Breynaert, Prier à l'école du Ciel. De Guibert,
Paris 2003, p. 135-140