Un peu d’histoire
Au temps des calvinistes
Les Européens sont arrivés en Afrique du Sud en 1488 mais les premières installations eurent lieu au XVII° avec l’occupation Hollandaise. Le pays a donc d’abord été marqué par le calvinisme.
Les calvinistes n’appréciaient pas du tout la dévotion mariale des catholiques, et, chose amusante, c’est le roi Massupha, baptisé par les calvinistes, qui défendit les sujets catholiques :
« Marie est notre reine parce qu’elle est la mère du plus grand des rois. Jésus est monté au Ciel et il y a appelé aussitôt sa mère. Mes catholiques s’adressent à cette reine et l’invoque : ‘toi qui es auprès de ton Fils, prie pour nous !’… Dites-moi, qu’y a-t-il d’extraordinaire et d’illogique ? » [1]
Un amour pour Marie qui s'exprime ouvertement
Au début du XX° siècle, la piété populaire aimait à se saluer de cette manière :
Le premier disait : « Loué soit Jésus ! »
et l’autre répondait : « Et Marie immaculée ».
Ou, pour ceux qui étaient encore catéchumènes,
« Marie prie pour nous ! »
et « Jésus soit ta lumière ».
En 1848, la statue de Notre Dame de Fatima visita le pays, accueillie dans l'enthousiasme.
"Marie Reine montée en Assomption au Ciel",
Patronne de l'Eglise Sud Africaine
En 1952, à l’occasion du centenaire de l’arrivée des Oblats de Marie, il y eut un congrès marial à Durban (province du Natal) l'Archevêque Martin H. Lucas, alors "Délégué Apostolique pour l'Afrique du Sud", proclama "Marie Reine montée en Assomption au Ciel", Patronne de l'Eglise Sud Africaine. Le pape Pie XII envoya alors un radio-message.
Les pèlerinages
Les pèlerinages d’intérêt national :
Il existe aussi plusieurs autres sanctuaires, d’intérêt diocésain.
________
[1] Dans H. Du Manoir, ‘Maria’, Vol V, Beauchêne, Paris 1958, p. 53