Deux récits, avec chacun sa note propre, vous donneront accès à l’origine de ce sanctuaire :
Quand une ville entière demandait à Marie de les protéger de la peste… [1]
A l’origine, il y avait une image fort simple, peinte sur une tuile et posée dans un chêne. Mais à cette époque, en l’an 1467, la peste menaçait la population, et les autorités firent un vœu pour implorer la protection de la ville. La chronique raconte que 40.000 personnes firent une procession pénitentielle jusqu’à cette image de Marie dans le chêne, et 60.000 personnes firent une nouvelle processions, 20 jours après, pour remercier parce que le danger était écarté.
Le sanctuaire est un petit chef d’œuvre du style de la renaissance.
[1] Domenico MARCUZZI, Santuari mariani d’Italia, edizioni Paoline, Roma 1982, p.40
Une « apparition » [2]
En 1467, Jean-Baptiste Clavier, paysan, attache une brique sur laquelle il a peint une image de Notre- Dame à la branche d’un chêne se trouvant sur ses vignes. Peu après la « Vierge lui apparaît» et lui demande de tracer un chemin à travers ses terres jusqu’au chêne et d’y faire ériger une chapelle. L’évêque diocésain a donné son accord. La voie est achevée en 1487. Une chapelle puis un couvent dominicain ont été bâtis.
[2] CHIRON Yves, Enquête sur les apparitions de la Vierge, Perrin, Paris 1995, p. 62-63 ;
Patrick SBALCHIERO, « VITERBE II », dans : René LAURENTIN et Patrick SBALCHIERO,
Dictionnaire encyclopédique des apparitions de la Vierge, Fayard, Paris 2007.