Une tradition médiévale du XIIe siècle attribue la découverte d’une « fontaine miraculeuse » à saint Willibrord (vers 658- 739), vénéré en ce lieu.
En 1346, la Chronographie de Jan Becke mentionne l’existence de fidèles à cet endroit.
Au XVIe siècle, durant une tempête, un capitaine de navire d’origine hollandaise fait le vœu d’ériger un sanctuaire si la Vierge le sauve. Peu après, un jeune homme découvre une statue de Notre-Dame qui lui « indique le lieu ou` devra être bâtie une chapelle en son honneur, à côté d’un puits miraculeux ».
En 1573, la chapelle fut dévastée par les protestants, mais le pèlerinage continue alors dans la clandestinité.
Au début du XVIIe siècle, la Vierge serait apparue au-dessus du sanctuaire en ruine.
En 1713, la fontaine aurait coulé à nouveau, durant une épidémie de peste bovine.
En 1914, le chemin de fer relance le sanctuaire, confié aux montfortains. 80 000 personnes s’y rendent en 1954.
Après un déclin dans la décennie 1960/1970, le pèlerinage connaît un nouvel élan depuis 1990.
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W. Frijhoff, « Les pèlerinages marials dans les Pays-Bas septentrionaux », La Dévotion mariale de l’an mil à nos jours. Etudes réunies par Bruno Béthouart et Alain Lottin, Artois Presses Université, 2005, 209- 210 ; P.J. Margry et C. Caspers (sous la dir.), Bedevaartplaatsen in Nederland, Amsterdam, P.J. Meertens-Instituut/ Hilversum, Verloren, 1997- 2000, 3 vol. Patrick SBALCHIERO article « HEILO, dans : René LAURENTIN et Patrick SBALCHIERO, Dictionnaire encyclopédique des apparitions de la Vierge. Inventaire des origines à nos jours. Méthodologie, prosopopée, approche interdisciplinaire, Fayard, Paris 2007.