Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ: dans sa grande miséricorde, il nous a engendrés de nouveau par la Résurrection de Jésus Christ d'entre les morts, pour une vivante espérance, pour un héritage exempt de corruption, de souillure, de flétrissure, et qui vous est réservé dans les cieux, à vous que, par la foi, la puissance de Dieu garde pour le salut prêt à se manifester au dernier moment. »
(1P 1, 3-5)
Dans la première Lettre de Pierre, la Parole de Dieu est vivante, le Christ est la pierre vivante, les croyants sont des pierres vivantes. L'espérance est vivante parce qu'elle n'est rien d'autre que Jésus-Christ en personne, le Crucifié-Ressuscité.
Vous en tressaillez de joie, bien qu'il vous faille encore quelque temps être affligés par diverses épreuves, afin que, bien éprouvée, votre foi, plus précieuse que l'or périssable que l'on vérifie par le feu, devienne un sujet de louange, de gloire et d'honneur, lors de la Révélation de Jésus Christ.
Sans l'avoir vu vous l'aimez; sans le voir encore, mais en croyant, vous tressaillez d'une joie indicible et pleine de gloire, sûrs d'obtenir l'objet de votre foi: le salut des âmes.
(1P 1, 6-9)
« Votre foi » deviendra sujet de gloire et d'honneur. Pour cela, elle est mise à l'épreuve et testée.
Si, dans le premier mouvement Dieu avait agi par la résurrection de Jésus-Christ sans que vous y soyez pour quelque chose, naître ne relève par d'une quelconque coopération - maintenant c'est bien toujours Lui qui agit, mais à travers les épreuves purificatrices de la foi, et en cela il vous fait l'honneur d'une responsabilité.
Extrait de Paul BONY, La première épître de Pierre, Cerf, Paris 2004 p. 41-51. Synthèse par F. Breynaert.