1°) Sous la conduite des lumières de l'Eglise
"La Tradition sacrée et la Ecriture possèdent d'étroites liaisons et communications entre elles. (…)
Ce n'est pas par la Ecriture toute seule que l'Eglise puise la certitude qu'elle a sur tout ce qui est révélé. (…).
La charge d'interpréter authentiquement la parole de Dieu écrite ou transmise (37) a été confiée au seul Magistère vivant de l'Eglise (…).
La Tradition sacrée, la Ecriture et le Magistère de l'Eglise sont entre eux, selon le très sage dessein de Dieu, tellement liés et associés, qu'aucun d'eux n'a de consistance sans les autres."
Concile Vatican II, Constitution Dei Verbum, §9.10, extraits
2°) lire "avec le même Esprit qui l'a fait écrire", le Saint Esprit
Pour lire l'Ecriture , il est donc nécessaire de lire "avec le même Esprit qui l'a fait écrire", le Saint Esprit :"Pour comprendre correctement ce que l'auteur sacré a voulu affirmer par écrit, il faut soigneusement prendre garde à ces façons de sentir, de dire ou de raconter, qui étaient habituelles dans le milieu et à l'époque de l'hagiographe, et à celles qui étaient habituellement en usage çà et là à cette époque, dans les relations entre les hommes.
Mais comme l'Ecriture doit être lue et interprétée avec le même Esprit qui l'a fait écrire, pour découvrir correctement le sens des textes sacrés, il ne faut pas donner une moindre attention au contenu et à l'unité de l'Ecriture tout entière, compte tenu de la Tradition vivante de l'Église tout entière, et de l'analogie de la foi.
Il appartient aux exégètes de travailler selon ces règles pour comprendre et expliquer plus profondément le sens de l'Ecriture, pour que, par une étude qui l'aurait pour ainsi dire préparé à l'avance, le jugement de l'Eglise puisse mûrir. Car tout ce qui concerne la manière d'interpréter l'Ecriture est soumis en dernier lieu au jugement de l'Eglise, qui s'acquitte de l'ordre et du ministère divin de garder et d'interpréter la parole de Dieu.
Concile Vatican II, Constitution Dei Verbum, §12, extraits