Le 15 septembre 1984, Cyrille Mararhirsha, dix-neuf ans, pensionnaire au noviciat de Bene Josefu, affirme « voir la Vierge » à plusieurs reprises. Le samedi 10 novembre 1984, une première apparition publique rassemble des dizaines de personnes.
La Vierge demande que les hommes se préparent à « subir la colère de son Fils ». Le vendredi 18 janvier 1985, Cyrille voit du sang couler d’une statue de Marie dans la chapelle du noviciat. En décembre 1985, une autre jeune femme aurait vu la Vierge qui la guérit d’une grave maladie. La dernière apparition publique remonte au 15 septembre 1986.
Mgr Joachim Ruhuna, archevêque de Gitega, a autorisé la construction d’une chapelle, bénite le 13 octobre 1986 et confiée aux Sœurs de Bernadette. Il a déclaré le 18 février 1988 :
« Que de signes d’amour et de tendresse cette “Rosa Mystica” ne nous a-t-elle pas manifestés, particulièrement durant ces temps d’épreuves que traverse l’Eglise dans notre pays ! [...].
Convaincu que la Reine du Ciel et de la Terre réclame encore aujourd’hui des lieux de repos spirituel pour ses enfants, j’ai décidé de lui construire un nouveau sanctuaire là où elle voulait [...].
Nous pensons assurer petit à petit dans cette chapelle un service régulier pour les confessions, l’adoration du saint sacrement et la récitation du saint rosaire. »
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Cf. Patrick SBALCHIERO, « Mushashah », dans : René LAURENTIN et Patrick SBALCHIERO, Dictionnaire encyclopédique des apparitions de la Vierge. Inventaire des origines à nos jours. Méthodologie, prosopopée, approche interdisciplinaire, Fayard, Paris 2007, annexes.