Il y a ici une procession en l’honneur de la Vierge de Andacollo, la Vierge noire. Les « enfants de la Vierge » se revêtent de pantalons blancs et de chemises bleu clair avec une croix blanche et marchent derrière la procession. On termine par des danses liturgiques et des chants. (1)
Chanter et danser en présence de la Vierge Marie qui nous apporte Jésus, c’est exactement vivre l’Evangile, en particulier l’Evangile de la Visitation (Lc 1,39-44.56).
Au moment de la visite de Marie chez Elisabeth, Jean Baptiste « tressaille » (Lc 1, 41) dans le sein maternel, littéralement il « bondit de joie », comme David et son peuple dansaient devant l’arche d’Alliance (2 Sam 6,2-16).
« Elisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’exclama d’une voix forte (en grec anaphonéô)... » (Lc 1, 41-42) - le verbe grec “anaphonéo” exprime un cri de joie, ou un chant, une acclamation liturgique.
(1) Attilio GALLI, Madre della Chiesa dei Cinque continenti, Ed. Segno, Udine, 1997, p. 867-883