En 1725, les statuts de l’université de Caracas imposaient aux candidats de défendre l’Immaculée conception de la Bienheureuse Vierge Marie. Et en 1811, les jeunes révolutionnaires juraient « devant Dieu et en touchant les saints , de conserver pure et intacte la religion catholique apostolique et romaine, unique et exclusive dans la nation, et de défendre le mystère de la Conception Immaculée de la Vierge Marie notre Dame. » (1)
Aujourd’hui, Notre Dame de la solitude est vénérée dans l’église de Saint François. Dans le tumulte de la ville, ce sanctuaire restaure l’esprit dans la paix. Les fidèles de toutes conditions y viennent tout au long du jour, humbles et le chapelet entre les doigts.
(1) Pedro P. Barnola, La Vierge et le Vénézuela, in H. Du Manoir, « Maria », vol V, Beauchesne, paris 1958, p. 475)