Dans une région rocheuse au-dessus de la plaine de Tessaglia abrite dans un cadre naturel d’une beauté exceptionnelle, des monastères du patriarcat de Constantinople : les météores.
Les monastères sont accrochés à la roche, ce sont des lieux quasiment inaccessibles. Longtemps on faisait monter le matériel dans les paniers tirés d’en haut par des cordes, avant d’améliorer les sentiers…
Les premières communautés d’ascètes s’installèrent au XI° siècle. Les monastères s’organisèrent au XIV°siècle. L’arrivée des touristes a fait fuir les moines vers le mont Athos.
On y admire des fresques et des icônes. Il impossible de recenser toutes les représentations de Marie. Notons surtout l’icône de la Vierge des larmes (XIV° siècle, monastère de la grande Météore qui est aussi appelé le monastère de la transfiguration) et la Vierge sur le trône (XVI° siècle, monastère de Barlaam).
Le patriarche oecuménique de Constantinople, Athénagoras, parlait de ses moines en les appelant "le huitième sacrement de l’Eglise", parce que, à travers de telles créatures choisies par Dieu, la grâce inonde le monde. Il ajoutait : "l’Eglise ne peut pas respirer et avoir en soi la plénitude de la vie sans la présence au long des siècles de moines appelés à exprimer et à réaliser l’offrande et la consécration de toute l’Eglise en Dieu."
cf. Maria Donadeo, Le meteore : i monasteri della vertigine, in "Rivista Madre" di DIO n° 5 (1992), p. 24-25