Katakumby istnia?y ju? przed er? chrze?cija?sk?. Rzymianie wracaj?c do dawnej praktyki Etrusk?w, chowali zmar?ych poza miastem. Z miejsc tych, kt?re pierwotnie nazywano coemeteria (sypialnie), tylko cmentarz ?w.Sebastiana przy Via Appia w Rzymie, nosi nazw? Katakumby poniewa? jego wej?cie usytuowane by?o na najni?szym poziomie, w podziemnych kamienio?omach.
Freski o charakterze maryjnym (Adoracja M?drc?w, Dziewica z Dzieci?tkiem) w katakumbach s? dyskretnym dowodem Jej miejsca w prymitywnym kulcie.
1. Adoracja M?drc?w
W ?rodkowym ?uku « greckiej kaplicy » w katakumbach Pryscilli w Rzymie, si?gaj?cych r. 180-go, siedz?ca Dziewica zachowuje majestatyczn? postaw? w akcie prezentacji m?drcom, swego boskiego Syna do adoracji [1].
2. Dziewica z Dzieci?tkiem
Fresk ten znajduje si? w najstarszym zak?tku katakumby i mo?na go usytuowa? oko?o r. 210-go. Madonna przedstawiona z dzieckiem na r?kach, z prorokiem po prawicy, kt?ry wskazuje gwiazd? na odzieniu bo?ego dziecka. Nieco dalej przedstawiono scen? dobrego Pasterza, nios?cego na barkach jagni?, na tle rajskiego krajobrazu.
Mo?liwe jest przypuszczenie, ?e scena Dziewicy z Dzieci?tkiem odsy?a do proroctwa Izajasza (7,14) , dotycz?cego Dziewicy rodz?cej Syna i Balaam'a o wschodz?cej gwie?dzie Jakuba (Nm.24,17).
W cmentarnej oprawie te dwa malowid?a tworz? scen? zbawienia : Chrystus, og?oszony przez prorok?w, Syn Matki Dziewicy, Dobry Pasterz i Zbawiciel. Jednak niekt?rzy z autor?w nie wykluczaj? faktu, ?e w tym wyznaniu wiary w Chrystusa Zbawiciela, scena sugeruje jednocze?nie zaufanie w or?downictwo Matki Odkupiciela, w b?aganiu o wieczne zbawienie dla zmar?ych [2].
[1] P. TESTINI, Le catacombe e gli antichi cimiteri cristiani in Roma, Cappellli ed., Bologna 1966, 288.
[2] S. MAGGIO, Come arricchire la catechesi mariana degli adulti leggendo le testimonianze mariane dei primi due secoli, in AA. VV., La Madonna nella vita pastorale, Las, Roma 1982, 143.
A. Gila
Les catacombes ont existé avant l'ère chrétienne : les Romains reprenaient l'ancienne pratique des Étrusques pour ensevelir les morts à l'extérieurs de la ville. En fait, le nom original de ces lieux était « cœmeteria » (dortoirs) et un seul de ces cimetières portait le nom de Catacombe, celui de San Sebastiano à Rome sur la Via Appia dont l'entrée se situait au fond d'une dépression, une combe, une carrière.
Les peintures à caractère marial (Adoration des mages, Vierge à l'enfant) dans les catacombes sont un discret témoignage de la place de Marie dans le culte primitif.
1. L'adoration des Mages:
Dans l'arc central de la "chapelle grecque" des catacombes de Priscille à Rome, datant de l'an 180 environ, la vierge apparaît dans une attitude majestueuse, assise, dans l'acte
de présenter son divin fils à l'adoration des mages[1].
2. La Vierge avec l'enfant:
La peinture est située dans un des plus anciens noyaux de la catacombe et on peut le situer vers l'an 210.
La Vierge est représentée avec l'enfant dans les bras; à sa droite
il y a un prophète, qui montre une étoile sur le chef du divin enfant; un peu plus loin est représentée la scène du bon Berger qui porte un mouton sur les épaules dans un milieu paradisiaque. </p>
Il est probable que la scène de la Vierge avec l'enfant fasse en même temps allusion à la prophétie d'I
sa?e 7,14 sur la
s&tx_ifglossaire_list%5Bcontroller%5D=Glossaire" title="Qui n’a pas eu de rapports sexuels. Se dit aussi d’Israël ou de l’Eg..." class="definition_texte">Vierge qui enfantera un fils et à la prophétie de Balaam sur l' "étoile qui se lèvera de Jacob" (Nm 24,17).salut: le Christ, annoncé par le prophète, fils de la Vierge Mère est le bon berger que sauve; mais quelques auteurs observent qu'on ne peut pas exclure à priori qu'avec l'acte de foi dans le Christ qui sauve, la scène suggère aussi la confiance dans l'intercession de la mère du Rédempteur pour implorer le salut éternel aux morts. [2]
[1] P. TESTINI, Le catacombe e gli antichi cimiteri cristiani in Roma, Cappellli ed., Bologna 1966, 288.
[2] S. MAGGIO, Come arricchire la catechesi mariana degli adulti leggendo le testimonianze mariane dei primi due secoli, in AA. VV., La Madonna nella vita pastorale, Las, Roma 1982, 143.
A. Gila