La conservation de la toile du Linceul de Turin est remarquable, inexplicable, unique en archéologie.
L’état de conservation de la toile : un sujet d’étonnement scientifique
En effet, compte tenu de l’âge de la relique, des vicissitudes historiques et du début de carbonisation de la toile lors de l’incendie de la chapelle qui le contenait,en 1532, la qualité actuelle de la toile se trouve plus que remarquable et semble unique en archéologie.
On reste surpris par la comparaison de la toile du Linceul avec les bandelettes de lin ou de coton des momies égyptiennes qui tombent en poussière alors qu’elles ont bénéficié de conditions de conservation très bonnes. De même pour les drapeaux de lin brodés de l’Hôtel des Invalides de Paris provenant des victoires napoléoniennes et qui s’effilochent et partent en morceaux. Plus près, un mouchoir en lin, au passé historique, ayant reçu quelques tâches de sang en 1832, se décompose en morceaux.
Un miracle ?
Cette constatation fait dire à certains qu’il s’agit là d’un miracle !
Rien à l’heure actuel ne permet d’expliquer cette conservation hors du commun.
Cependant, il est nécessaire de faire remarquer que depuis la première photographie du Linceul, prise en 1898, la toile se détériore légèrement en accentuant ses plis. Mais ceux-ci étaient provoqués par l’intervention humaine, en particulier par les mauvaises conditions de conservation dans le reliquaire.
Actuellement, la conservation s’est fortement améliorée et les spécialistes réfléchissent pour essayer de trouver les conditions idéales de conservation de la relique, compte tenu de sa spécificité.