1- Le sang de la toile :
Le ramollissement des croûtes de sang provoquant un décalque de la toile, ne s’obtient que lorsque la fibrine donnant la solidité du caillot se trouve dissoute de moitié, tandis que le reste forme des filaments qui collent la chair au tissu. L’anomalie ici se trouve dans le fait que le tissu s’est détaché du corps sans qu’aucun filament de fibrine, ni la fibre de la toile, n’ait été arraché. Ceci est constatable, même sous un très fort grossissement à la loupe ou au microscope, et demeure un phénomène mystérieux, car pour l’expliquer, il devient nécessaire d’envisager un retrait mystérieux du corps du Linceul, comme s'il s’était volatilisé.
2 - Les images du Linceul :
a) Les images (négatif photographique) ne se superposent pas exactement avec la carte sanguine de la toile. Ainsi les coulées de sang des tempes, dues à la couronne d’épines, se retrouvent projetées de part et d’autre sur la chevelure, en dehors du visage.
b) Le négatif photographique des images révèle des ombres portées par une lumière qui se situe au-dessus de la tête... Le corps était dans la deuxième chambre d’un tombeau fermé, donc dans la plus grande obscurité ! De plus, pour obtenir la même image du négatif au sujet des cheveux et de la barbe, l’expérimentation a fait découvrir qu’ils devaient être blonds ou très clairs.
c) La propriété tridimensionnelle du négatif photographique que sont les images du Linceul, ne peut exister que si la source de lumière se situe au-delà de la tête et à l’infini, ainsi que la toile par rapport au corps. Or la toile se trouvait enveloppant le corps dans l’obscurité !
On n'a pas encore réussi à reproduire expérimentalement une telle image.
d) Les images du Linceul présentent un corps vu de face et de dos, en deux images. Il y a une absence d’image latérale du corps, alors que la toile était à son contact.
Il s’en déduit que le rayonnement qui a permis de former l’image de la toile, provenait du corps, qu'il possédait un caractère unidirectionnel et cohérent, comme la lumière d’un laser.
C’est comme si le corps avait traversé la toile, la modifiant pour laisser son image selon les rapports des contacts et leurs distances.
Une formule mathématique explique cela, mais l’incohérence demeure : comment un corps peut-il traverser une toile ? Qui plus est en se séparant en deux : la face ventrale d’un côté et la face dorsale de l’autre ?
e) La position du corps du supplicié était à l’horizontale, couché sur la dalle funéraire, cela est prouvé par les coulées de sang post-mortem, alors que les images du Linceul montrent que lorsqu’elles se sont formées, le corps était en position verticale :
- les cheveux longs tombent sur les côtés du visage, comme lorsque l’on est debout ;
- l’examen des épaules et des fesses montre une absence d’aplatissement, qui n’aurait pas manqué d’exister si le corps avait été couché sur la pierre.
La science butte sur un mystère...
... Mais comment le corps pouvait-il tenir debout, alors que l’examen de la position des jambes et des pieds, montre qu’il ne touchait pas le sol, c’est à dire en non-appui sur le sol ?
Il ressort de tous ces éléments une déduction défiant la logique et la science : enveloppé dans son linceul, le corps s’est redressé en position verticale et en apesanteur, flottant en quelque sorte au-dessus de la table funéraire, pour se volatiliser en traversant la toile, face ventrale d’un côté et face dorsale de l’autre, en présence d’une lumière au-dessus de sa tête provenant de l’infini et lui-même étant à l’infini de la toile...
Autant d’incohérences qui engagent le chrétien à s’incliner devant le phénomène de la Résurrection. La science butte sur un mystère.