Au Liban, la plupart des chrétiens sont catholiques et de rite maronite. Le nombre de chrétiens diminue à cause d’une émigration importante motivée par les conflits internationaux et l’islamisation du pays.
La liturgie maronite puise à profusion dans la Bible pour charter les louanges de la Mère de Dieu. Certaines fêtes très anciennes dénotent la confiance d’un peuple agricole en la protection de Marie : Notre Dame des semences, le 15 janvier, Notre Dame des épis le 15 mai ; Notre Dame de la vigne, le 15 août. Très rapidement, le 15 août est devenu la fête de la Dormition de Marie, précédé d’un jeûne de 14 jours, et célébrées avec des hymnes qui mettent en valeur Marie comme la première des ressuscitée parmi les hommes.
Dans ce pays déchiré par les conflits du proche-Orient, diverses initiatives pour la paix, notamment « Le chemin de Marie » : il s’agit d’une démarche de dialogue et d’échanges, dans un climat d’amitié fraternelle, sur les lieux de pèlerinage partagés au Liban par les musulmans et les chrétiens. Informations sur le site du Vatican.
Les sanctuaires marials sont nombreux, en particulier :
Harissa (Jounieh, Beyrouth) : Notre-Dame du Liban (maronites)
Notre-Dame du Mantara attire beaucoup de pèlerins, il s'agit d'une grotte où Marie aurait attendu son Fils tandis qu'il prêchait dans la ville de Sidon (aujourd'hui Saïda), ce lieu a été retrouvé environ au moment où se réalisait l'unité des gréco-catholiques avec Rome, un chemin du sanctuaire commémore toute l'histoire du Liban.
Bzommar : Notre-Dame des douleurs (Arméniens catholiques)
Bikfaya : Notre-Dame de la libération (maronites)
Balamand, Notre-Dame de l’Assomption, dans un monastère grec orthodoxe.