En 1536, au hameau de San Bernardo, Antonio Botta dit « voir la Vierge», debout sur un rocher surplombant les eaux d’un torrent, vêtue de blanc, yeux levés au ciel, mains tendues. Elle demande la conversion, et la dernière apparition s’achève par ces mots : « Miséricorde, et non justice ». L’église a été construite immédiatement. Un pèlerinage et des processions se développent.
En 1540, la « Vierge apparaît » à Antonio Botta, lors d’une épidémie de peste ; l’apparition lui promet d’y mettre fin.
En 1665, on parle d’une apparition de la Vierge. Mgr Ardizzione, évêque du diocèse, instaure une fête chaque 18 mars en son honneur.
Le pape Pie VII y fut exilé par Napoléon en l’an 1815, à la fin de son incarcération, il couronna la Vierge Marie.
Domenico MARCUZZI, Santuari mariani d’Italia, edizioni Paoline, Roma 1982, p.52 ; Storia dell’apparizione e dei Miracoli di Nostra Signora di Misericordia Di Savona, Gênes, 1760 [Clugnet 8667] ; I.M. Zocca, Apparizione della Madonna Santissima di Misericordia di Savona, Modène, 1632, 14- 15 [Clugnet 9290] ; Patrick SBALCHIERO, « Savone I, II et III », dans : René LAURENTIN et Patrick SBALCHIERO, Dictionnaire encyclopédique des apparitions de la Vierge. Inventaire des origines à nos jours. Méthodologie, prosopopée, approche interdisciplinaire, Fayard, Paris 2007