Joseph, fils de David
L’Église ne cesse de nous pousser à « aller à Joseph » et à nous confier à lui, parce qu’il est un modèle de vie chrétienne, comblé par la contemplation du Seigneur, au plus près de la Vierge Marie.
5 signes forts du Pape François
5 signes forts viennent d’être donnés depuis le début du Pontificat du Pape François le 19 mars 2013 :
Dans le plan de Dieu, rien n'est dû au hasard ! Voici comment notre nouveau pape a commencé son homélie : «Je remercie le Seigneur de pouvoir célébrer cette Messe de l’inauguration de mon ministère pétrinien en la solennité de saint Joseph, époux de la Vierge Marie et Patron de l’Église universelle : c’est une coïncidence très riche de signification ». II poursuivait ainsi : «Nous avons entendu dans l’Évangile que « Joseph fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse » (Mt 1, 24). Dans ces paroles est déjà contenue la mission que Dieu confie à Joseph, celle d’être custos, gardien. Gardien de qui ? De Marie et de Jésus ; mais c’est une garde qui s’étend ensuite à l’Église »
A côté de Jésus et Marie. Le site Internet du Saint-Siège présente ainsi les choses: « Le Saint-Père a adopté des armes pontificales qui reprennent ses armes épiscopales. L'écu est sommé d'une tiare archaïque et posé sur les traditionnelles clefs croisées. Fond azur, il présente en coeur un soleil rayonnant portant le monogramme du Christ, symbole des Jésuites, avec au-dessous une étoile d'or évoquant Marie et une fleur de nard symbolisant Joseph. Ces armes symbolisent l'amour du nouveau Pape pour Jésus, Marie et Joseph. »
Le nard est le parfum que Marie Madeleine a répandu sur les pieds du Christ lors de sa deuxième onction et sur sa tête lors de la troisième. Il y est fait référence plusieurs fois dans les évangiles.
Pour la première onction : Jean 12, 1-11 : « Quant à Marie, elle prit une livre d’un parfum d’un nard très pur très précieux pour en oindre les pieds de Jésus et ensuite pour lui essuyer les pieds avec ses cheveux ».
Pour la deuxième onction, Marc 14, 3-9 : « une femme arriva portant dans un vase d’albâtre un parfum de nard liquide très précieux. Elle brisa le vase et répandit son contenu sur la tête de Jésus » ainsi que Matthieu 26, 6-16.
Le parfum de l’huile essentielle de Nard est aussi particulier que la plante. Il ne laisse pas indifférent. Très profond, puissant et persistant, il exhale une odeur d’humus, un côté « terre » qui évoque l’ancrage, le fait de se poser, mais aussi l’humilité dont on a besoin pour oser se mettre face à soi-même et voir en face ce qui a besoin d’être transformé.
« Jésus entre dans notre histoire, il vient au milieu de nous, il naît de la Vierge Marie par l’opération de Dieu, mais avec la présence de saint Joseph, son père légal qui veille sur lui et lui enseigne même son travail. Jésus naît et vit dans une famille, dans la Sainte Famille, apprenant de saint Joseph le métier de charpentier, dans l’atelier de Nazareth, partageant avec lui l’effort, la fatigue, la satisfaction et même les difficultés quotidiennes. »… « Dans le silence de son activité quotidienne, saint Joseph avait, avec Marie, le même et unique centre d’attention : Jésus. Pleins de zèle et de tendresse, ils accompagnent et protègent la croissance du Fils de Dieu fait homme pour nous, réfléchissant sur tout ce qui se passait. Dans les Évangiles, saint Luc souligne deux fois l’attitude de Marie, qui est aussi celle de Joseph : « Elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son coeur » (2, 19 ; 51). … Lorsque nous récitons le « Je vous salue, Marie », nous sommes amenés à contempler les mystères de Jésus, c’est-à-dire à réfléchir sur les moments importants de sa vie, pour que, comme pour Marie et pour saint Joseph, il soit au centre de nos pensées, de nos attentions et de nos actions. »
« nous consacrons l’Etat de la Cité du Vatican aussi à saint Joseph, gardien de Jésus, gardien de la Sainte Famille. Que sa présence nous rende encore plus forts et courageux pour laisser de la place à Dieu dans notre vie afin de toujours vaincre le mal par le bien. Nous lui demandons qu’il nous protège, qu’il prenne soin de nous, pour que la vie de la Grâce grandisse chaque jour davantage en chacun de nous ».
La Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, à la demande du pape François, a décrété « que le nom de Saint Joseph, Epoux de la Vierge Marie, soit désormais ajouté aux canons de la troisième édition typique du Missel Romain, après le nom de la Bienheureuse Marie toujours Vierge ».
Ce geste est loin d’être anodin parce que ce n’est pas tous les jours que l’Église change la lex orandi, la loi de la prière, qui est la lex credendi, la norme de la foi ! Par cet acte extraordinaire au sens propre, l’Église reconnait à Joseph une place vraiment unique dans l’économie de l’Incarnation rédemptrice.