Saint Ambroise de Milan, Docteur de l'Église (339-397), l’une des plus grandes figures de l'Église ancienne, dans son ouvrage sur la Virginité, commente les vertus de la Vierge Marie.
« Quoi de plus noble que la mère de Dieu ? Quoi de plus splendide que celle-là même qu'a choisie la splendeur ? Quoi de plus chaste que celle qui a engendré le corps sans souillure corporelle ?
Et que dire de ses autres vertus ? Elle était vierge, non seulement de corps, mais d'esprit, elle dont jamais les ruses du péché n'ont altéré la pureté : humble de cœur, réfléchie dans ses propos, prudente, avare de paroles, avide de lecture ; elle mettait son espoir non dans l'incertitude de ses richesses, mais dans la prière des pauvres ; appliquée à l'ouvrage, réservée, elle prenait pour juge de son âme non l'homme, mais Dieu ; ne blessant jamais, bienveillante à tous, pleine de respect pour les vieillards, sans jalousie pour ceux de son âge, elle fuyait la jactance, suivait la raison, aimait la vertu.
Quand donc offensa-t-elle ses parents, ne fût-ce que dans son attitude ? Quand la vit-on en désaccord avec ses proches ? Quand repoussa-t-elle l'humble avec dédain, se moqua-t-elle du faible, évita-t-elle le miséreux ? »
Source :
-Saint Ambroise (339-397). De Virginibus, dédié en 377 par saint Ambroise à sa sœur Marcelline, religieuse à Rome. P.L., 16, col. 209 et ss. (trad. de Mlle Mestivier).
-sur st Ambroise de Milan (†397), dans l’Encyclopédie mariale
- sur les vertus et qualités de la Vierge Marie, dans l’Encyclopédie mariale
-sur Marie et les vertus théologales (foi, espérance, charité), dans l’Encyclopédie mariale
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