Le concile Vatican II associe volontairement Genèse 3, 15, Isaïe 7, 14 et Michée 5, 2-3. A la lumière de l'évangile, ces textes apparaissent comme des prophéties accomplie en Jésus et Marie :
« Les livres de l’Ancien Testament décrivent l’histoire du salut et la lente préparation de la venue du Christ au monde. Ces documents primitifs, tels qu’ils sont lus dans l’Eglise et compris à la lumière de la révélation postérieure et complète, font apparaître progressivement dans une plus parfaite clarté la figure de la femme, Mère du Rédempteur.
Dans cette clarté, celle-ci se trouve prophétiquement esquissée dans la promesse d’une victoire sur le serpent faite à nos premiers parents tombés dans le péché (cf. Gn 3,15). De même, c’est elle, la Vierge, qui concevra et enfantera un fils auquel sera donné le nom d’Emmanuel (cf. Is 7,14, Mi 5,2-3; Mt 1,22-23).
Elle occupe la première place parmi ces humbles et ces pauvres du Seigneur qui espèrent et reçoivent le salut de lui avec confiance. »
(Vatican II, Lumen gentium 55)