Depuis le milieu du XIXè siècle plus particulièrement, l'on a commencé à s'intéresser à l'archéologie de la Terre .
Aujourd'hui, l'Etat d'Israël poursuit un programme de fouilles sur son territoire, mais de nombreuses équipes internationales ont déjà mis à jour bien des vestiges antiques de cette terre dont l'histoire humaine est pluri-millénaire.
Notamment, à propos de vestiges du temps du Christ, on trouve dans la deuxième section du Musée Grégorien Egyptien des pièces archéologiques provenant de Palestine, certaines datant de la domination romaine (à partir de 63 avant J.-C.) époque de profonds bouleversements politiques, culturels et religieux avec pour moment central la vie sur terre de Notre Seigneur.
De nombreuses institutions catholiques, en particulier l’Institut Pontifical Biblique, le Studium Biblicum Franciscanum et L'Ecole Biblique, se sont appliqués avec beaucoup de zèle à l'étude de l'archéologie de la Terre , dans le dessein de préserver et valoriser les Lieux Saints confiés à la garde des Pères Franciscains et d'illuminer par la science archéologique et épigraphique le contexte historique, culturel et économique de l'Incarnation.
Les pièces exposées sont des objets de la vie quotidienne du temps de Jésus, des instruments souvent cités dans les paraboles. Leur connaissance nous permet de mieux saisir le message de Salut et de Rédemption qu'Il nous a transmis.
Les vestiges archéologiques trouvés en Palestine
La Palestine, région où vécut le peuple hébreu a particulièrement intéressé les archéologues :
- ainsi, entre autres nombreux vestiges à Jérusalem de Judée, l'on a retrouvé sous l'actuelle Basilique du Saint Sépulcre, les restes de sanctuaires des premiers siècles construits pour honorer le tombeau du Christ ;
- en Galilée, à Séphoris, non loin de Nazareth, l'on a retrouvé un champ de tombes du Ier siècle, qui montrent comment à l'époque de Jésus, l'on enterrait les défunts ;
- à Kefr Kenna, en Galilée toujours, c'est le lieu des fameuses "noces de Cana" où Jésus transforma l'eau en vin, que l'on a sorti de terre ;
- sous le monastère des Soeurs de Nazareth, non loin de la Basilique de l'Annonciation, l'on a retrouvé aussi un tombeau, le tombeau dit "du Juste", parce qu'il pourrait bien avoir été celui-là même de saint Joseph l'époux de Marie ;
- dans la ville de Nazareth, outre la Grotte de l'Annonciation (remise à jour lors des fouilles de 1955 notamment), la fontaine de la Vierge et plusieurs autres vestiges du temps de Jésus, l'on a aussi retrouvé l'atelier que la tradition attribue à Joseph, où travailla Jésus ;
- à Choziba, l'on pense avoir découvert la grotte où le père de la Vierge, saint Joachim, apprit par l'ange qu'il serait père miraculeusement...
Autant de découvertes qui non seulement donnent ainsi une justification concrète des lieux évoqués dans les ou les Apocryphes et traditions du pays, mais qui en outre précisent les données chronologiques de la Tradition.
Ainsi, la géographie, l'archéologie, l'histoire de la Terre témoignent ensemble que le Christ Jésus dont parlent les a bel et bien vécu dans un pays concret, identifiable et précis, authentifiant du même coup l'insondable mystère de l'Incarnation, il y a 2000 ans, dans le sein d'une jeune vierge de Galilée, du Verbe de Dieu fait homme...