On regarde souvent la question de l'identité de la France d'un point philosophique, historique, idéologique, culturel, sur le plan des principes, des droits de l’homme, de la grandeur, de l'influence, ou d'autres choses encore, mais on sent bien que la réalité se situe à un autre plan plus fondamental.
Pour éclaircir cela, il faut se souvenir de ce que disait Soloviev :
« Une nation n'est pas ce qu'elle pense d'elle-même dans le temps, mais ce que Dieu pense sur elle dans l'éternité »
Pie XII, encore cardinal Pacelli, le rappelait dans la chaire de Notre Dame de Paris en 1937 : « Les peuples, comme les individus, ont leur vocation providentielle ; comme les individus, ils sont prospères ou misérables, ils rayonnent ou demeurent obscurément stériles selon qu’ils sont dociles ou rebelles à leur vocation »
Quelques soient les pensées, les égarements ou les reniements des français aujourd'hui, la France a fondamentalement une vocation chrétienne, qu'on retrouve dans toutes les interventions de Dieu pour elle et jusque dans la prière de Marcel Van ou dans les intuitions constantes de Marthe Robin, car à la racine comme le disait le Père de Monteynard au lancement des Vierges pèlerines :
« La France est une idée de Dieu »