L’Eucharistie dans les messages de la Dame de tous les peuples

L’Eucharistie dans les messages de la Dame de tous les peuples

Le 25 mars 1945, en la fête de l'Annonciation, la Vierge Marie apparaît à une femme toute simple, Ida Peerdeman (+1996), qui habite à Amsterdam avec ses sœurs. C'est la première de 56 apparitions qui vont se succéder par intermittence, entre 1945 et 1959. L'évêque diocésain a reconnu le caractère surnaturel des messages de la Dame de tous les Peuples le 31 mai 2002[1].

Le 21 avril 1945, deuxième apparition, la voyante voit : « l'église, l'autel. Au loin passe une procession : La procession du Miracle, à Amsterdam ».

Explication : Amsterdam est appelée la « cité du miracle » en référence au miracle eucharistique qui s'est produit en l'an 1345. Une procession annuelle avait lieu jusqu'à ce que triomphe la réforme protestante.

25 janvier 1951 :

« Un décret devra être promulgué, il ne sera plus nécessaire d'être à jeun pour communier. Il y en a tant qui, à l'église, saisis du désir ardent de s'approcher de la table , en sont exclus parce qu'ils ne sont pas à jeun. »

31 mai 1957 :

« Et vous, tous les peuples, laissez les mains de la Dame vous conduire au Seigneur, vous conduire à vos sacrements ! [...]

Je reviendrai en privé pour l'Église et les prêtres au temps que fixera le Seigneur. Dis-lui que le célibat est en danger de l'intérieur. Mais le Saint-Père le maintiendra en dépit de tout. »

Avec ce commentaire qu'Ida donne un peu plus tard :

« Il faut que je vous dise encore ceci. Quand la Dame dit "Seigneur Jésus-Christ", c'est tellement beau... elle penche alors la tête avec une telle simplicité et une telle ferveur, je puis dire, et de même quand elle parle du "Seigneur". On est profondément ému quand on voit ça. Et on a l'impression que "le Seigneur", c'est quelque chose de formidable, de puissant. Comme la Dame est humble quand elle parle de Lui ! [...] La dernière partie aussi était si belle. Lorsqu'elle a parlé du petit morceau de pain etc., mon Père, il aurait fallu que les prêtres voient ça. Quel dommage ! J'ai à présent une estime folle pour eux. Non pas que je n'en avais pas avant, vous savez, mais vous me comprenez. Ce que vous devez être heureux, d'être prêtre. N'en ayez jamais de regret ! Le sacrifice en vaut la peine. »

(Lettre que la voyante, Ida Peerdeman, écrivit le 2 juin 1957 à son directeur spirituel, à propos du message du 31 mai 1957).

18/19 février 1958 :

« Le Seigneur Jésus-Christ vous a laissé le grand mystère, le grand miracle de chaque jour, de chaque heure, de chaque minute : Il s'est donné Lui-Même »

« Non, peuples, pas une idée, non, peuples, - entendez ce qu'Il a proclamé - pas une idée, non ! mais LUI-MEME, sous la forme d'un petit morceau de pain, sous la forme du vin »

31 mai 1959 (dernière apparition) :

« Que le clergé soit averti, qu'il soit mis en garde contre les fausses doctrines, particulièrement en ce qui concerne l'Eucharistie ».

Ces fausses doctrines vont conduire à une perte du sens liturgique et à une déchristianisation. Comme l'Incarnation dont elle dépend, la liturgie doit garder un caractère virginal, il ne faut pas chercher à distraire les gens mais à faire en sorte que chacun perçoive que c'est Dieu qui agit.

31 mai 1959 (dernière apparition) :

Dans sa vision, Ida voit l'Hostie, la lumière, la colombe. « Ils sont deux, mais moi je n'en voyais qu'Un »... Effectivement, la célébration de l'Eucharistie comporte « l'épiclèse », c'est-à-dire l'invocation de l'Esprit Saint. Et c'est sur cette vision de lumière que s'achèvent les apparitions d'Amsterdam, comme pour nous dire : l'avenir, c'est Jésus et l'Esprit Saint ! « Celui qui Me mange et Me boit, prend en soi la vie éternelle et reçoit le vrai Esprit ! »


[1] Site officiel

Extraits des messages par F. Breynaert