L'Eglise primitive a compris que les images du Christ et de sa mère ne constituaient pas une désobéissance au commandement du décalogue demandant de ne pas adorer d'images. En effet, le Christ en s'incarnant nous a offert un visage et une image de la divinité, et par ailleurs, jamais un chrétien n'adore une peinture, sa vénération s'adresse au Christ ou au saint qui est représenté.
La crise iconoclaste a engagé un débat long et difficile à ce sujet. Saint Jean Damascène fut un grand défenseur des icônes. Le deuxième Concile de Nicée ne se limite pas à affirmer la légitimité des images, mais s'efforce d'en illustrer l'utilité pour la piété chrétienne.
La tradition orthodoxe aussi bien que le concile Vatican II ont encouragé les images saintes dans les lieux de culte.
Introduction par F. Breynaert