En parlant de "disposition purement gratuite", le concile rappelle
- l'absolue liberté de Dieu, sa transcendance par rapport à toutes ses oeuvres,
et en même temps
- sa fidélité, cette fidélité à l'Alliance qui donne à toute l'économie du salut sa consistance et sa cohérence.
C'est pourquoi, Marie n'est pas pour nous une nécessité en soi, mais une nécessité qui découle de la volonté de Dieu :
« Toute influence salutaire de la part de la Bienheureuse Vierge sur les hommes a sa source dans une disposition purement gratuite de Dieu: elle ne naît pas d'une nécessité objective, mais découle de la surabondance des mérites du Christ; elle s'appuie sur sa médiation dont elle dépend en tout. »
Cette volonté de Dieu s'est exprimée en particulier au calvaire, lorsque Jésus dit au disciple "voici ta mère" (Jn 19, 25-27).
C'est pourquoi les Pasteurs de l'Eglise ont, de tout temps, proposé à tous les baptisés un chemin de dévotion (ou de consécration) personnelle et communautaire à Marie, afin de grandir dans la vie intérieure avec le Christ.