Le concile se montre fidèle à l’esprit œcuménique qui l’inspire en disant :
« Le saint Concile trouve une grande joie et consolation au fait que, parmi nos frères séparés, il n'en manque pas qui rendent à la Mère du Seigneur et Sauveur l'honneur qui lui est dû, chez les Orientaux en particulier, lesquels vont, d'un élan fervent et d'une âme toute dévouée, vers la Mère de Dieu toujours Vierge pour lui rendre leur culte . » (Lumen Gentium 69)
Le concile ne veut pas heurter les Eglises de la réforme mais il se réjouit que parmi les protestants et les anglicans se trouvent toujours davantage de fidèles qui honorent ou invoquent Marie.
Ci-dessous, le concile mentionne Marie dans la communion des saints, ce qui est aussi d’une grande importance œcuménique. Cette délicieuse sensibilité œcuménique, sans nuire à la vérité, révèle la charité apostolique de l’Eglise.
Le concile élargit encore davantage son horizon :
« Que tous les chrétiens adressent à la Mère de Dieu et des hommes d'instantes supplications, afin qu'après avoir assisté de ses prières l'Eglise naissante, maintenant encore, exaltée dans le ciel au-dessus de tous les bienheureux et des anges, elle continue d'intercéder près de son Fils dans la communion de tous les saints, jusqu'à ce que toutes les familles des peuples, qu'ils soient déjà marqués du beau nom de chrétiens ou qu'ils ignorent encore leur Sauveur, soient enfin heureusement rassemblés dans la paix et la concorde en un seul peuple de Dieu à la gloire de la Très et indivisible Trinité. » (Lumen Gentium 69)
Au-delà de l’œcuménisme entre les Eglises chrétiennes, l’intercession de Marie embrasse toutes les religions et tous les peuples. Et tout cela « à la gloire de la Très et indivisible Trinité », Trinité qui nous a été révélée par Jésus, né de la Vierge Marie !
F. Breynaert
cf. [Lien perdu].