En dehors des Ecrits bibliques et des fouilles archéologiques, nos connaissances sur le Christ et le peuple hébreu proviennent aussi de quelques - rares- sources non chrétiennes:
- un historien juif du premier siècle, Flavius Josèphe (37- vers 100) qui cite nommément Jésus dans l'un de ses écrits;
- trois historiens romains du premier siècle: Pline le Jeune (vers 61-114), Tacite (vers 55-120) et Suétone (vers 70-vers 128) qui tous trois font allusion aux chrétiens et à leur Christ dans leurs oeuvres.
- Sans oublier les fameux "manuscrits de la mer Morte": il s'agit de rouleaux manuscrits découverts à Qùmran en 1947 dans des jarres. L'expertise de ces textes a révélé qu'ils dataient d'avant l'ère chrétienne.
Or l'un de ces manuscrits est la copie intégrale du livre biblique du prophète Isaïe, annonçant le Christ, le Messie futur qui naîtra d'une Vierge ...
- N'oublions pas non plus les traditions orales recueillies dans des textes plus ou moins enjolivés durant les siècles. C'est en Orient non grec que l'on doit chercher des traditions orales précises, soit dans le monde rabbinique (Talmud) soit dans le monde chrétien oriental (Magdala). Leur accord fournit une riche littérature qui permet de critiquer les ajouts tardifs ou les compositions tardives hagiographiques ou hérétiques qui vont fleurir en Occident spécialement dans un milieu grec dont l'ignorance de l'ethnologie palestinienne permet une critique des textes précise.
De la même façon que l'on apprend beaucoup en archéologie en débarrassant les édifices anciens des ajouts postérieurs et éliminant les monuments tardifs, de même on peut ajouter aux restes intacts les restes débarassés des ajouts des siècles.