En 1910-1930, le cinéma devient narratif, avec des séquences plus rapides. En l'absence de son et de couleurs, le film se sert d'éléments mélodramatiques accentuant l'emphase du geste et de l'émotion.
Intolérance forme un ensemble hétéroclite et assez peu convaincant quant au fond (prôner la tolérance). Griffith utilisa un gigantesque plateau de 2 kilomètres de long avec des décors hauts comme une maison de six étages et des milliers de figurants. Le résultat est à la hauteur des moyens utilisés avec des scènes du siège de Babylone par Cyrus assez phénoménales. cependant le film fut un échec commercial[1].
Ce film comporte deux scènes mariales : Marie à Cana, Marie au calvaire où elle souffre de l'intolérance et de ses conséquences brutales. Elle partage le sort d'autres mères dont le film fait aussi le portrait[2].
[1] https://www.lemonde.fr Le 11 février 2011.
[2] Cf. Jean ROTTEN, [Lien perdu]