Les pollens ne peuvent en aucun cas dater le Linceul. Ils ne peuvent que situer les lieux traversés par la relique au cours de son histoire.
Pour retrouver confirmation de son origine moyen-orientale, il a été nécessaire de retirer les pollens spécifiques du Moyen-Orient qui poussent de nos jours dans les lieux que le Linceul a pu traverser selon son histoire retenue, comme par exemple le cèdre. Ce conifère a été, en effet, introduit en France au début du 16ème siècle, époque où le Linceul se trouvait à Chambéry, en Savoie.
C’est comme cela, que parmi la centaine de plantes identifiées, M. Frei n’en avait retenu que 49.
La vérification de J.L. Beaulieu de 1987 avait encore élevé la barrière d’exigence, réduisant ainsi le nombre de pollens retenus à 29.
Malgré cela, il reste la présence de pollens uniques dans le monde car ils ne poussent nulle par ailleurs qu’aux bords de la vallée du Jourdain et de la Mer Morte...