Les fêtes liturgiques unissent le Christ et Marie.
« En célébrant ce cycle annuel des mystères du Christ, la Eglise vénère avec un particulier amour la bienheureuse Marie, mère de Dieu qui est unie à son Fils dans l’œuvre salutaire par un lien indissoluble. » (Vatican II, SC 103)
Le 25 mars, fête de l’Annonciation à Marie est la fête de l’incarnation de Jésus.
On peut remarquer aussi que la fête Dieu, fête de l’Eucharistie, est aussi une fête de Marie, elle est en effet la femme Eucharistique par excellence, elle a donné au fils de Dieu son corps, elle a été unie à lui durant sa passion, elle est présente à la naissance de l’Eglise, le corps mystique du Christ, sa prière nous entraîne dans l’adoration et l’action de grâce (Jean Paul II, Lettre encyclique Ecclesia de Eucharistia, chapitre 6)
La Résurrection et l’Ascension sont aussi des fêtes de Marie : la Mère voit le fils de sa chair élevé dans la gloire.
Marie est présente au cénacle de la Pentecôte. La Pentecôte et l’Annonciation se répondent. Marie à l’Annonciation conçoit, dans l’Esprit Saint, le Sauveur. A la Pentecôte, par une nouvelle effusion de l’Esprit Saint, elle est la mère des sauvés. Le cénacle de la Pentecôte inaugure une communauté de réconciliation et de concorde, hommes et femmes, témoins.
L’Assomption de Marie est une conséquence de la fête de Pâque : le Christ ressuscité entraîne sa mère dans la gloire de sa résurrection. L’Assomption de Marie est aussi une conséquence de la fête de Pentecôte. En effet,
« Ainsi en va-t-il de la résurrection des morts : on est semé dans la corruption, on ressuscite dans l’incorruptibilité ; on est semé dans l’ignominie, on ressuscite dans la gloire ; on est semé dans la faiblesse, on ressuscite dans la force ; on est semé corps psychique, on ressuscite corps spirituel. » (1Co 15, 42-44).
La puissance qui désigne la force de l’Esprit, capable de communiquer la vie nouvelle, capable d’accomplir des oeuvres efficaces et merveilleuses (Rm 15,19; l Cor 12,4-11; Gal 3,5); La spiritualité c’est-à-dire que le corps de la Mère de Jésus est, comme celui du Fils, libre des liens de la matière, c’est-à-dire du temps et de l’espace (Jn 20,19.26), et il devient « esprit donateur de vie » (1 Cor 15,45).
On comprend ainsi que Notre Dame du Chêne puisse être particulièrement fêtée à Pâques, Pentecôte, Fête-Dieu, 15 août…
F. Breynaert