[Dans un pays en pleine guerre civile, Jean Paul II fit cette prière :]
« Une Mère peut-elle rester silencieuse sur ce que nous trouvons de plus pénible ?
Nous confions à toi en particulier cette grande blessure qui tourmente notre peuple, dans l'espérance que tes mains puissent la soigner et la guérir.
Nous sommes concernés par les âmes des jeunes impliqués dans des actes sanglants de vengeance et de haine. Mère, n'abandonne pas ces jeunes cœurs.
Mère reste avec eux dans leurs heures les plus obscures, quand nous ne pouvons ni les conseiller ni les assister. Mère, protège tous et spécialement la jeunesse irlandaise d'être emporté par l'inimitié et par la haine.
Enseigne-nous à distinguer ce qui procède clairement de l'amour pour notre Pays de ce qui porte l'empreinte de la destruction et la marque de Caïn.
Fais-nous comprendre que les mauvais moyens ne peuvent pas jamais apporter la bonne fin, que chaque vie humaine est sacrée, que le meurtre est meurtre, quel qu'en soit le motif ou le but.
Sauve ceux qui assistent à ces événements terribles d'un autre danger, le danger de vivre une vie dépourvue d'idéaux chrétiens ou en conflit avec les principes de moralité.
Puissent nos oreilles écouter avec clarté ta voix maternelle: "Faites tout ce qu'il vous dira" (Jn 2, 4).
Aide-nous à persévérer avec le Christ; aide-nous o Mère de l'Église, à construire son Corps Mystique, en vivant cette vie que lui seul peut nous accorder en plénitude, une vie tout à la fois divine et humaine." »
aire_list%5Bcontroller%5D=Glossaire" title="Disciple puis apôtre du Seigneur Jésus, il est témoin de sa transfigurat..." class="definition_texte">Jean Paul II, prière à Knock, 30 septembre 1979
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