« Certes, aurait pensé la pauvre mère, c'est moi qui l'ai engendré, celui qu'ils moquent sur le bois. Qu'au demeurant il soit lui-même le vrai Fils de Dieu, le maître de l'univers, il l'a déclaré, mais sans doute s'est-il abusé. Il se trompait, c'est à croire quand il a dit : « je suis la vie ». Comment le voilà-t-il crucifié ? [...] Connaissant les réflexions qui se déroulaient en elle, il [Jésus] l'a confiée au meilleur des mystagogues, son disciple. »
St Cyrille d'Alexandrie, Sur l'évangile de Jean 1, PG 74, 661b.
N.B. Nous montrons cette opinion, témoin de la lente réflexion de l'Eglise. Cependant, la tradition de l'Eglise dans son ensemble, s'appuyant aussi sur d'autres passages de l'Ecriture, parle d'une épreuve de la foi de Marie au calvaire, mais ne va pas jusqu'à prétendre que Marie juge que son Fils se serait trompé.