Vatican II actualise le dogme promulgué par Pie XII en 1950 en ces termes :
« Tout comme dans le ciel où elle est déjà glorifiée corps et âme, la Mère de Jésus représente et inaugure l'Eglise en son achèvement dans le siècle futur, de même sur cette terre, en attendant la venue du jour du Seigneur (cf. 2P 3,10 ), elle brille déjà comme un signe d'espérance assurée et de consolation devant le peuple de Dieu en pèlerinage. »
(Constitution dogmatique Lumen Gentium 68)
Marie est le commencement de ce que l’Eglise sera dans sa forme achevée.
L’Assomption de Marie rappelle à l’homme d’aujourd’hui, qui avec le développement de la science et de la technique se désintéresse du monde futur, quel est son véritable horizon, quelle est le bonheur et la gloire qui l’attend au ciel.
L’Assomption de Marie augmente la consolation de ses fils : elle est un signe de leur future glorification, et ils bénéficient continuellement de son aide :
« Son amour maternel la rend attentive aux frères de son Fils dont le pèlerinage n'est pas achevé, ou qui se trouvent engagés dans les périls et les épreuves, jusqu'à ce qu'ils parviennent à la patrie bienheureuse. »
(Constitution dogmatique Lumen Gentium 62)
Ce réconfort durera jusqu’au retour du Christ, l’Eglise aura alors achevé sa tâche.
Françoise Breynaert