« De même que c'est une seule foi qui oblige à un seul baptême, c'est un seul Seigneur qui oblige à une attitude de piété envers la mère du Seigneur. »[1]
« Cette réévaluation ou réhabilitation de la place de Marie et du rôle unique qu'elle occupe dans le dessein de Dieu n'est pas le fruit d'un compromis œcuménique qui ferait se rallier des points de vue bien divers, mais un retour à la Marie des évangiles et la marque d'une plus grande fidélité aux Ecritures.
Ainsi Karl Barth[2] (Eglise réformée suisse), pourtant si rigoureux dans sa critique à l'endroit du culte marial, ne disait-il pas expressément au sujet de Marie : "Il y a ici plus qu'Abraham, plus que Moïse, plus que David et plus que Jean Baptiste, plus que Paul et plus que toute l'Eglise chrétienne ; il s'agit de l'histoire de la Mère du Seigneur, de la Mère de Dieu lui-même. C'est un événement unique, sans analogie." »[3]
[1] Groupe des Dombes, Marie dans le dessein de Dieu et la communion des saints. Tome II : Controverse et conversion. Bayard, Paris 1998, § 314.
[2] Karl Barth, « Quatre études bibliques », in Foi et vie, 1936, n° 85-86, p. 487
[3] Groupe des Dombes, Ibid., § 319
Groupe des Dombes