Le 7e siècle et la piété liturgique mariale


 

En Occident, au temps de saint Grégoire le grand (pape, 590-604), on ne célébrait à Rome qu’une fête mariale, le 1er janvier. Ce pape donna à l’Église le "sacramentaire grégorien" (GrH),  appelé aussi le missel de Grégoire le grand. C’est le premier sacramentaire bien organisé. Après lui, quatre fêtes mariales furent ajoutées.

 

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L’ajout des  fêtes mariales d’origine orientale

Après la mort du saint pape Grégoire le Grand, quatre fêtes furent introduites dans le sacramentaire:

  • 2 février, la présentation de Jésus au temple ;
  • 25 mars, l’Annonciation ;
  • 15 août, l’Assomption ;
  • 8 septembre, la naissance de Marie.

Ces fêtes ont une origine orientale, elles ont commencé à Jérusalem, puis à Constantinople, puis à Rome.

La découverte du Journal d’Égérie[1], qui visita les lieux bibliques et découvrit la liturgie de Jérusalem, a permis de connaître la liturgie de Jérusalem. Il n’existe qu’un seul exemplaire de ce journal, écrit dans l’abbaye du Mont Cassin, mais le texte original a été composé au IVe siècle.

Source :

-Ignazio Calabuig, « Il culto di Maria in occidente », In : Pontificio Istituto Liturgico sant’Anselmo.Scientia Liturgica, sotto la direzione di A.J. Chupungco, vol V, Piemme 1998. p. 324.

[1] Cf. Égerie, Journal de Voyage, traduction par P. Maraval, sources chrétiennes 296. Paris : Cerf,  1982.

 

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Pour en savoir plus

 

-sur la Présentation de Jésus au Temple (Lc 2, 21-35), dans l’Encyclopédie mariale

-sur le 2 février, Présentation du Seigneur, dans l’Encyclopédie mariale