La DSE promeut 3 principes :
1°/ Le principe de subsidiarité
Le principe de subsidiarité permet de protéger le plein épanouissement de la personne humaine des excès de l’individualisme et de l’autoritarisme des pouvoirs publics. Dans la cité, ce qu’un niveau inférieur peut gérer harmonieusement ne doit pas être traité par un niveau supérieur. Ce principe de philosophie sociale assure l’équilibre entre l’individu, la famille, les groupes sociaux et les collectivités publiques nationales et internationales.
2°/ Le principe de solidarité
Le principe de solidarité complète le principe de subsidiarité pour compenser les disparités existant dans le monde, souvent fruits pervers des « structures de péché » dénoncées par Jean-Paul II. La solidarité est un principe social qui contrebalance la tendance naturelle à préférer son intérêt immédiat à celui de l’ensemble. C’est ainsi que les « structures de solidarité » peuvent prendre la place des « structures de péché ». C’est aussi un principe moral et non pas un sentiment de compassion vague ou d’attendrissement superficiel.
3°/ Le principe de participation
Enfin le principe de participation : pour que la subsidiarité et la solidarité fonctionnent, il faut que le citoyen, comme individu ou en association, directement ou au moyen de représentants, vivifie la vie culturelle, économique, sociale, politique de la communauté civile. Paul VI dans Octogésima Adveniens (48) est à cet égard cinglant et toujours d’actualité : « que chacun s’examine pour voir ce qu’il a fait jusqu’ici et ce qu’il devrait faire. Il ne suffit pas de rappeler des principes, d’affirmer des intentions, de souligner des injustices criantes ».