La volonté de Marie, manifestée à l'Annonciation, n'aura pas changé
[...] Quant à la virginité après la naissance, il faut tout d'abord remarquer qu'il n'y a pas de raison de penser que la volonté de rester vierge, manifestée par Marie au moment de l'Annonciation (Lc 1, 34), ait changé par la suite.
La révélation de Jésus au calvaire exclut la présence d'autres enfants nés de Marie
En outre, le sens immédiat des paroles : "Femme, voici ton fils", "Voici ta mère" (Jn 19,26), que Jésus adresse de la croix à Marie et au disciple préféré laisse supposer une situation qui exclut la présence d'autres enfants nés de Marie.
L'appellation "premier-né" ne dit rien sur d'autres enfants, elle est utilisée à cause de célébrations liturgiques particulières
Les détracteurs de la virginité après la naissance ont pensé avoir trouvé un argument probant dans le terme " premier-né ", attribué à Jésus dans l'Évangile (Lc 2,7), comme si cette expression laissait supposer que Marie ait engendré d'autres enfants après Jésus. Mais la parole " premier-né" signifie littéralement "enfant qui n'est pas précédé par un autre" et en soi, fait abstraction de l'existence d'autres enfants. En outre, l'évangéliste souligne cette caractéristique de l'Enfant, car la naissance du premier-né était accompagnée de plusieurs célébrations importantes propres à la loi judaïque, indépendamment du fait que la mère ait eu d'autres enfants. Chaque fils unique était donc l'objet de ces obligations, car il était le " premier-né " (cf. Lc 2,23).
En hébreu et en araméen, il n'existe qu'un seul mot pour dire "cousin" et "frère"
Selon certains, la virginité de Marie après la naissance serait niée par les textes évangéliques qui reppellent l'existence de quatre "frères de Jésus" : Jacques, Joseph, Simon et Juda (Mt 13, 55-56 ; Mc 6, 3) et de plusieurs soeurs. Il faut rappeler que en hébreu comme en araméen, il n'existe pas de mot particulier pour exprimer la parole " cousin ", et que les termes "frère" et "soeur" avaient une signification très large, qui comprenaient plusieurs degrés de parenté.
En réalité, le terme "frère de Jésus" indique "les fils" d'une Marie disciple du Christ (cf Mt 27,56), qui est désignée de façon significative comme "l'autre Marie" (Mt 28,1). Il s'agit de proches parents de Jésus, selon une expression parfois utilisées dans l'Ancien Testament (CCC, n.500).
Conclusion
La Très Vierge est donc la "toujours Vierge". Cette prérogative est la conséquence de la maternité divine, qui l'a totalement consacrée à la mission rédemptrice du Christ.
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