Dans sa première hymne sur la résurrection, le théologien et poète syriaque st Ephrem († 373) commente la phrase de l’évangile de st Jean : « Nul n'est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel. » (Jn 3, 13).
« Le Pasteur de tous est descendu,
Il a cherché Adam, brebis perdue,
Il l'a porté sur ses épaules et est remonté.
Il s'est fait lui-même sacrifice offert au Maître du troupeau.
Bénie soit sa descente vers nous !
Il s'est répandu, rosée et pluie vivifiante,
Sur Marie, cette terre assoiffée.
Grain de blé, il est descendu dans la terre ;
Il en est remonté, gerbe et pain nouveau.
Bénie soit son offrande !
De la hauteur, la puissance est descendue pour nous ;
Du sein de la Vierge, l'espérance a brillé pour nous ;
Du tombeau la vie est apparue pour nous.
À la droite du Père, il siège en roi pour nous.
Béni soit son honneur !
De la hauteur il a coulé comme un fleuve ;
De Marie il est sorti comme un rejeton ;
Du bois il a pendu comme un fruit,
Et il est monté au ciel, offrande des prémices.
Bénie soit sa volonté ! »
Source :
Saint Ephrem (vers 306-373), Hymne 1 sur la Résurrection.
-sur le théologien et poète syriaque St Ephrem de Nisibe (306-373), dans l’Encyclopédie mariale
-sur la Résurrection de Jésus, dans l’Encyclopédie mariale
- sur le sens et la portée salvifique de la Résurrection, dans l’Encyclopédie mariale