À l'occasion de la Pentecôte 1221, saint Antoine de Padoue (1195-1231), surnommé « Docteur évangélique » par le pape Pie XII, se rendit à la Portioncule et rencontra le Petit Pauvre d'Assise (saint François) « qui voulait suivre la vie et la pauvreté de notre très haut Seigneur Jésus Christ et de sa très Mère et persévérer en elle jusqu'à la fin ». Il se mit à la suite de saint François. Par la suite, tout ce qu'il a prêché à propos de la Vierge est le fruit d'un cœur débordant d'amour, de dévouement et d'admiration. Il compare dans son Sermon pour l’Assomption la Vierge Marie à un cyprès dont la cime surpasse les anges.
« Comme un cyprès, la Vierge Marie s'élève aujourd'hui plus haut que tous les anges.
À ce sujet, nous lisons dans Ezéchiel :
« Au-dessus du firmament qui était sur la tête des quatre animaux,
Apparut quelque chose qui avait l'aspect d'une pierre de saphir en forme de trône, et sur cette forme de trône, tout en haut, un être ayant apparence humaine. [1]»
Dans les quatre animaux sont représentés tous les saints, décorés de vertus et instruits de l'enseignement des quatre évangiles ; dans le firmament, les chœurs des anges ;
dans le trône, la Vierge Marie, dans laquelle le Seigneur s'humilia lorsqu'il prit chair en elle. Dans le fils d'homme, Jésus Christ, Fils de Dieu et de l'homme.
Dans la gloire du ciel, il y a donc tous les saints, les anges, la Vierge Marie et Jésus-Christ. »[2]
-sur st Antoine de Padoue, Docteur évangélique (1195-1231) , dans l’Encyclopédie mariale