L’image elle-même mesure 143 sur 55 cm. Elle est directement imprimée sur le tissu d’agave sans aucun apprêt, aucun fond, ce qui est normalement impossible.
Même lorsqu’il s’agit d’une toile beaucoup plus fine, on pose d’abord une couche faite de colle et de craie, ou tout autre enduit, pour éviter que les fils n’apparaissent à travers la peinture, mêlant leur propre dessin à celui de l’artiste. Cet apprêt évite aussi que la toile ne boive la peinture. L’absence totale d’un quelconque apprêt est donc déjà, pour un professionnel, un phénomène inexplicable.
Cette particularité, tout à fait extraordinaire, avait déjà été remarquée lors de l’enquête menée au 17ème siècle. Le R.P. Francisco de Florencia S.J., mort en 1695, a rapporté comment des peintres avaient examiné la toile aussi bien à l’envers qu’à l’endroit et constaté ainsi qu’il n’y avait, sans aucun doute possible, aucun apprêt, aucune couche préparatoire d’aucune sorte, puisque toute l’image avec toutes ses couleurs elles-mêmes se voyait aussi bien sur le revers de la toile qu’à l’endroit.
Le grand peintre mexicain du 18ème siècle, Miguel Cabrera, mort en 1768, fit la même constatation et la rapporta dans sa longue description de l’image miraculeuse.
Ajoutons encore qu’on ne peut, même au microscope, distinguer aucun coup de pinceau. Les couleurs forment une surface unie comme sur une photo. Le tissu d’agave a fonctionné comme une pellicule photographique recevant directement l’image par un effet de projection mystérieuse.
Phénomène évidemment absolument unique et totalement inexplicable !