Taïwan, diocèse de Taipei.
Origine
Le 6 novembre 1980, cinq Chinois bouddhistes gravissent une colline, où avait été établi un petit sanctuaire de la Vierge.
En redescendant à la tombée de la nuit, ils invoquent le ciel et s'étonnent ensuite que les bougies dont ils disposent durent quatre heures (au lieu d'une) et leur permettent de retrouver leur chemin et d'arriver en bas. C'est alors qu'ils aperçoivent une « silhouette féminine », vêtue de blanc, à environ un mètre du sol. Ils reconnaissent la Vierge.
L'un d'eux a envisagé de se faire baptiser. Des conversions sont alléguées.
L'événement a lancé le petit sanctuaire de la montagne. De 1984 à 1988, environ 70 000 personnes s'y rendent chaque année.
Sanctuaire
On a construit une nouvelle chapelle dédiée à Notre-Dame de Chine.
Mgr Matthew Kia Yen-wen, archevêque diocésain, a d'abord été réservé. Il a nommé une commission d'enquête composée de six prêtres et quinze laïcs.
Le 14 août 1988, il a pris la décision de bâtir une église sur le lieu de l'apparition, sans parler de miracle. Il y a célébré une messe avec 160 prêtres et 4 000 fidèles.
René Laurentin et Patrick Sbalchiero, « WU FUNG CHEE », dans : René Laurentin et Patrick Sbalchiero, Dictionnaire encyclopédique des apparitions de la Vierge. Inventaire des origines à nos jours. Méthodologie, prosopopée, approche interdisciplinaire, Fayard, Paris 2007, annexes.