Lescouet (22, Cote d'Armor) : Notre-Dame de Karmez

En 1820 ou 1821, selon une chanson populaire écrite à cette époque, la « Vierge portant l’Enfant Jésus apparaît » au-dessus d’un buisson d’épines à un berger, Yann Ar Poull (ou Jean Poull, ou Le Poul). Il aurait entendu des « voix mélodieuses ». On découvre une source et une statue de la Vierge.

En 1829, une petite chapelle est bâtie avec l’autorisation de Mgr de La Romagère, évêque du diocèse. Le 8 septembre 1829, le sanctuaire de Notre-Dame de Karmez est béni. En 1855, une église plus vaste est édifiée. [1]

Le "pardon"

Chaque 8 septembre, le pardon de Notre-Dame de Karmez rassemble des dizaines de pèlerins. Les habitants se réunissaient pour refaire l'unité de la confrérie et se donner le pardon des déchirures et des affronts. Ce n'est donc pas seulement la dévotion à un saint plus ou moins légendaire, encore moins une source réputée miraculeuse qui se trouve à l'origine des pardons, mais aussi la vie en communauté. qui est la raison d'être de la plupart des chapelles dont la Bretagne est constellée. [2]


[1] Extraits de : Patrick SBALCHIERO article « LESCOUET-GOUAREC », dans : René LAURENTIN et Patrick SBALCHIERO, Dictionnaire encyclopédique des apparitions de la Vierge. Fayard, Paris 2007.

[2] Cf. info.catho

Les pardons bretons