Les faits (1)
Depuis le 24 juillet 1990, la « Madone apparaît » sur un pin dans la contrée de Mammanelli à Avola, à un vieil agriculteur, Giuseppe Auricchia, né en 1916, veuf et père de quatre enfants.
En janvier 1991, une foule nombreuse de pèlerins (4 000 au total) assiste à une « danse du soleil » comme il advint durant les apparitions de Fatima.
Les apparitions d'Avola ont été accompagnées de conversions et de guérisons réputées miraculeuses.
La statue de la Madone, installée dans la chapelle érigée selon sa volonté par le voyant, a exsudé de l'huile. En divers messages, la Vierge révèle que l'huile est un « signe d'amour » à «conserver comme un trésor », parce qu'il « servira dans le jour de votre tribulation ».
Bref aperçu des messages (2) :
Certains messages rappellent aux prêtres la beauté de leur vocation : de grands hommes ont construit des basiliques et des cathédrales qui s'élèvent vers le ciel tandis que toi, le prêtre, tu fais descendre le Très Haut sur l'autel. Au pied de l'autel, toi, prêtre, tu offre l'hymne virginal de ton éternelle jeunesse.
D'autres messages appellent chacun à s'offrir généreusement au Seigneur pour un renouveau des paroisses afin de détourner l'Italie de l'athéisme et de l'apostasie. Les hommes violents vont y répandre le sang. L'adoration eucharistique est le soleil qui doit repousser toutes ces ténèbres.
Degré de reconnaissance (1) :
A ce jour (2008) l'enquête est encore en cours.
La curie de Noto et l'évêque Giuseppe Malandrino suivent les événements avec réserve et prudence.
(1) René Laurentin, « Avola », dans : René Laurentin et Patrick Sbalchiero, Dictionnaire encyclopédique des apparitions de la Vierge. Inventaire des origines à nos jours. Fayard, Paris 2007, annexes.
(2) [Lien perdu]