À Cana, sur la route qui va de Nazareth à Tibériade, dans le petit village de Kefr Kenna, anciennement Cana de Galilée, s’élève le sanctuaire de la médiation de Marie, en souvenir du miracle des Noces de Cana.
Le miracle des noces de Cana est raconté dans l'évangile de saint Jean, au chapitre 2[1].
Marie n'y est pas appelée "Marie" mais "la mère de Jésus", puis Jésus l'appelle "Femme" (comme à la Croix), et, de nouveau, elle est appelée "la mère de Jésus". La médiation de Marie est une médiation maternelle.
Cette médiation consiste à parler à Jésus au nom des autres personnes : "ils n'ont plus de vin". Puis de parler aux servants au nom de Jésus : "Faites tout ce qu'il vous dira".
Jésus demande aux servants de remplir 6 jarres d'eau, puis il change l'eau en vin. C'est un signe d'une très forte valeur symbolique : le vin est notamment le symbole de la Torah révélée par le Messie.
Jésus est revenu à Cana pour opérer un autre miracle, la guérison du serviteur d'un centurion romain (Jn 4, 46-54), de sorte que ces deux signes accomplis à Cana annoncent la formation d'un nouveau peuple de croyants, un peuple issu du judaïsme avec les disciples à Cana et issu du paganisme, avec le centurion qui lui aussi devient croyant.
L'église des Franciscains a été construite en 1881 et de très gros travaux de construction ont également été réalisés pour le jubilé de l'an 2000.
sur l'interprétation théologique des Noces de Cana, dans l'Encyclopédie mariale
Sur les Noces de Cana dans l'art, dans l'Encyclopédie mariale