L’Assomption (15 août), rite arménien

L’Assomption (15 août), rite arménien

Cette fête célèbre la mort et la résurrection de Marie.

Elle est précédée par un long jeûne et suivie par une neuvaine.

Elle fait partie des 5 fêtes principales de l’année.

La doctrine arménienne de l’Assomption

La doctrine arménienne de l’Assomption a été exprimée par le synode de Sis de 1345 avec des mots clairs et précis :

« L'Église Arménienne croit que la Mère de Dieu par la vertu du Christ a été élevée au ciel avec son corps ».

Ce témoignage clair des documents de la foi et de la vie de prière de l'Église Arménienne est d’autant plus important qu'il contredit directement les récits erronés et confus d'anciens apocryphes arméniens à propos de la mort de Marie et de son sort après la mort. Les théologiens Arméniens fondent souvent l'incorruptibilité corporelle et l'Assomption de Marie au ciel sur son exemption de tout péché et de toute inclination au péché.

Sur la maternité divine de Marie, sur sa plénitude de grâce, mais aussi sur sa coopération à l’œuvre du salut se fonde sa médiation des grâces. Elle est « notre réconciliation », « la médiatrice entre la vie divine et humaine », « la servante dans le grand mystère du salut », « parce en portant le joug des tourments, en assumant les tortures cruelles du Christ Seigneur elle devint participante de son Fils ». « En ayant porté dans ses bras celui devant qui tremblent de crainte les esprits célestes, elle est celle qui intercède perpétuellement pour le monde, pour toutes les nations qui la célèbrent, la dispensatrice des grâces aux assoiffés, qui joint parmi eux le droit et la grâce. »

Dans la lumière du 15 août, il faut mentionner aussi :

- La fête de la translation de la ceinture de la Vierge de Jérusalem à Constantinople, le 3e dimanche après l’Assomption ; cette fête correspond à la fête byzantine du 31 août.

- La fête des saints Joachim et Anne, le mardi après la neuvaine de l’Assomption.

G. GHARIB e altri, I Testi mariani del I millenario, vol IV, Roma, 1991.


Les hymnes sont principalement choisies parmi les élégies spirituelles de saint Grégoire de Narek.


On pourra lire aussi : cf. JANUSZ KUMALA MIC. Maria nella storia della salvezza secondo il Sharakan armeno. Tesi per la Licenza in Sacra Teologia con specializzazione in Mariologia. Marianum 1992.


Synthèse Françoise Breynaert